Page 121 - Collection Insectes
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Zoologie. 113
séchée, la frange des coquilles se détache aisément
avec un pinceau. Le flottage des coquilles ne dispense
pas de l’examen du sable resté au fond delà cuvette :
on y trouve les Foraminifères à coquilles épaisses et
ceux dont les loges ont subi un remplissage de marne
ou de sable. On peut encore faciliter cet examen par
un tamisage approprié aux dimensions des objets. Il
ne reste plus qu’à recueillir une à une les coquilles
et à les disposer successivement sur un porte-objet,
en plaçant ensemble, autant que possible, celles de
la même espèce. Un grossissement de 20 diamètres
suffira presque toujours et donne de la marge pour les
mouvements de pinceau.
On a proposé une foule de dispositions propres à
faire figurer les Foraminifères dans la collection. On
peut les garder libres, en introduisant chaque espèce
dans un tube de verre fermé par un bouchon fin et
muni d’une étiquette mentionnant la provenance et le
nom de l’espèce; mais les plus petites coquilles
deviennent ainsi peu maniables, et on risque de les
perdre en les sortant pour les examiner. Il sera tou
jours préférable de les fixer sur une lame de verre
protégée de diverses manières. Une dissolution
légère et aussi claire que possible de gomme arabique
additionnée de quelques gouttes de glycérine sera
étendue en couche mince sur une lame et séchée. Le
pinceau mince, légèrement humecté, avec lequel on
saisit le Foraminifère pour le placer sur la lame,
déterminera l’adhérence et permettra de le coller dans
toutes les positions désirables pour en montrer les
différentes faces. Au Muséum d’histoire naturelle de
Paris, M. Terquem a disposé toutes les séries de
Foraminifères récoltés par d’Orbigny, de la manière
suivante : la lame de verre est coupée exactement au
Comment on collectionne. g