Page 119 - Collection Insectes

Zoologie. 111
Les Foraminifères, dont beaucoup sont tout juste
visibles à l’œil nu ou avec une loupe, sont très
abondants, parfois, dans la vase du fond de la mer,
des ports, des lagunes, même du littoral. On recueil­
lera celle-ci à la marée, et la première à l’aide d’une
drague; examiner aussi celle qui adhère aux poids
des sondes, surtout quand on a enduit celles-ci d’un
corps gras auquel ils se collent. On peut aussi en
obtenir en brossant, dans de l’eau, les coquilles des
mollusques et en examinant la partie qui se précipite
au fond ou nage à la surface. Faire
de même avec les Algues, que
l’on malaxera dans une cuvette
avec les mains. Promener enfin
un sac de mousseline à la surface
de la mer (p. 107) pour recueillir
les espèces nageuses.
Il est presque inutile d’insister
sur la nécessité d’étiqueter avec
soin les récoltes qu’on a pu faire,
de mentionner les circonstances
du lieu, profondeur, constitution
du rivage, et de noter sur place les faits particuliers
qui ont pu influer sur les formes et qui peuvent inté­
resser la science en général. Ainsi, par exemple, les
sables recueillis dans une huîtrière artificielle ou
dans une rade fréquentée par beaucoup de navires
de commerce peuvent contenir des Foraminifères
étrangers à la localité. Les uns ont été amenés
avec les jeunes huîtres qu’on est allé chercher au
loin,” les autres sont apportées par les Algues, les
Huîtres ou les Polypiers qui garnissent toujours les
carènes des vaisseaux.
Une récolte de sable de fond est souvent presque