Page 25 - Coeurs Vaillants Num 36
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MERS



















      /PHYLL0PTÉRIÏ.
           CHEVAL! EFi















       Dragons, chevaux-marins, chevaux-chenilles,
      autant d'appellations qui s'adressent nbn pas à
      des mammifères, mais à des poissons gracieux
      et inoffensifs du groupe des Lophobranches :
      les hippocampes. Leur tête à nuque courbée,
      allongée d'un museau pointu, ressemble à celle
      d'un cheval ; leur corps ossepx, dépourvu
      d'écailles, se prolonge en une queue appelée
      préhensile; contrairement aux putres poissons,
      ils se déplacent verticalement,' très lentement,
      en actionnant leurs nageoires pectorales et
      dorsales : leur queue leur sert à la fois d’appui et
      d'ancre. Leurs yeux sont orientables et indépen­
      dants l’uri'de l’autre. Ces animaux peuvent chan­
      ger de couleur et vivre de longues heures hors de
      leur élément. Leur multiplication est des plus
      curieuses i c'est le mâle qui joue le rôle de
      nourrice. Cet animal possède une poche mar-
      supiale capable de contenir les 200 ou 300 œufs!
      gluants de la femelle, lesquels donneront ai/
      bout de deux mois des bébés hippocampes dé
      10 à 12 millimètres de longueur, en état de se
      nourrir eux-mêmes.                /
       Parmi la trentaine d'espèces d’hippocampès
      répandues dans les eaux salées chaudes -et
      tempérées, deux se plaisent sur notre littoral :         HIPPOCAMPE.
      l'hippocampe moucheté et l'hippocampe /des
      anciens, qui fréquentent les herbiers rich   en
      algues et en zostères.
       Une espèce tropicale vraiment extraordinaire
      habite les mers d’Insulinde, le Phylloptéryx
     chevalier, où cheval aux ailes-de-feuille. Grâce à
      sa « toisofi » très développée, il se confond littéAj
      râlement avec les algues du. milieu ou il/vif^
      sa taille dépasse 30 centimètres. / ! G-%
       Citons pour terminer les populai/es i SyrA'
     gnathes où Aiguilles de mér, que ron/renfonffa.
     sur la plupart des fonds marins lors dfes basses-*
      mers ; leur taille atteint 0,50 m.   /
       Tous cps « Dragons des mers »,/qui se cap­
     turent façilprbent à la main, vivent-très bien en
     captivité, dans une eau ayant la même composi­
     tion et Ip même température que celle de léur
     élément naturel. Morts ou desséchés, ils
     changent à peine de couleur et demeurent, des
     créatures bizarres et énigmatiqd
                                    ESGI
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