Page 7 - Coeurs Vaillants Num 33

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quilibrer en poussant. Attention aux
chutes !
Se disputer un ballon en le tenant chacun
dans ses mains en coupe, les bras étant
tendus. Il suffit de tenir... jusqu’au dernier
quart d’heure. Si, au lieu d’un ballon, vous
disposez d’une corde, il est alors facile de
se diviser en deux équipes. Il s’agit d’en­
traîner le groupe adverse.
L’avantage de cette lutte est que l’on
peut s’y livrer de deux à l’infini. Plus on
est de fous, plus on rit !

CHEVALERIE DE VACANCES

Lorsque l’on est quatre copains, on peut
monter tous les tournois du monde. Deux
garçons forts comme des Turcs font les
chevaux: deux autres les cavaliers. Ce
sont ces derniers qui se livrent un combat
LES LUTTES A MAINS NUES
sans merci, mais sans brutalité. Au simple
tournoi, on peut trouver deux variantes.
Elles sont multiples, mais leur principe
est toujours le même pousser ou D’abord avec des lances tenues sous le
déséquilibrer un adversaire sans aucune bras et dont les extrémités sont terri­
blement rembourrées. Mais attention,
brutalité (et sans donner aucun coup).
Le plus simple, que vous connaissez tous : prudence ! Il ne s’agit pas de se frapper,
Pied droit contre pied droit, main droite mais de se pousser latéralement afin de
se déséquilibrer.
dans main droite, on essaie, soit par
poussée, soit par traction, de se déséqui­ Une autre variante consiste à n’utiliser
librer. Le premier qui lâche pied est per­ qu’un seul bâton que les deux adversaires
dant, naturellement. On peut corser ce tiennent chacun à deux mains. L’un d’eux
jeu en se plaçant sur un tronc d’arbre est bien obligé de céder... Ce qui donne
abattu. un beau plongeon... si le combat a lieu
dans l’eau, ce que nous vous conseillons
On peut se livrer aussi à la lutte des
deux mains, les bras étant tendus. Là vivement. Pensez-y, le sol est parfois un
aussi, il s’agit de faire lâcher prise à l’ad­ peu dur !
versaire. Il vaut mieux se livrer à cette Voilà, je crois, quelques idées pour
lutte dans l’eau, en cas de chute. développer votre esprit de combativité.
On peut aussi se servir des pieds. Tenir Mais encore une fois, ne confondez pas
avec la main gauche, la jambre droite de force et brutalité !
l’adversaire... Et réciproquement. Désé- H. S.