Page 25 - Coeurs Vaillants Num 19
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Ces petits mammifères rongeurs, appelés encore cèchons d'Inçie, ou de Barbarie, ont*,
depuis quelques années le triste privilège d'avoir dondé leur nom à tout malade sur lequel
on exerce l'effet d’un médicament nouveaù.
Originaires du Pérou, acclimatés en Europe depuis le XVIe siècle, la science s'est empa
rée d’eux en raison de leur nature très prolifique et la facilité de leur élevage.
De tous temps, l’homme a cherché auprès des animaux laÿaçon de se mieux connaître,
mais nous devons remonter seulement au XVIIe siècle pour apprendre et constater que le
sang est en mouvement dans chaque être vivant ! y s
Un des premiers martyrs de la science fut le pauvre jèannot Lapin, lequel, sacrifié entre
les mains de Claude Bernard et de Pasteur, a permis à l’homme de pouvoir s’immuniser
contre la rage. Que d'expériences ont été faites sur les rats et le^ souris; élevés et em
ployés par millions dans le monde entier. Ils sont à l'origine de bien des découvertes faites
à leurs dépens. Avec les grenouilles, les savants ont pu Constater qùtpn cœur pouvait
battre longtemps au dehors de l’organisme. On sait aussi, grâce aux tritons et salamandres,
comment s'opère la régénération des membres amputés. Nül n'a encore oublié que, durant
la guerre 1914-1918, des serins accompagnant les soldats dans les tranèhées signalaient
par leur comportement l'arrivée des gaz toxiques. Nous devons aux marmottes, loirs, tor
tues, vampires, etc..., le moyen de pouvoir opérer avec succès l’être humain en état d'hiber
nation.
Chimpanzés, macaques, gibbons, hamsters, chiens, chats, il n’est pas jusqu’aux pois
sons, reptiles et insectes grâce auxquels la science a pu faire des pas de géant !
Ajoutons pour terminer que, grâce à l'anesthésie et autres procédés employés de nos
jours, les animaux de laboratoire n'ont heureusement plus à souffrir des méthodes
cruelles d’antan.
ESGI.