Page 21 - Coeurs Vaillants Num 16
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LE MERVEILLEUX VOYAGE






















                                                                   Sur la colline de Popenguine, 3 000 jeunes
                                                                   Africains avaient rendez-vous avec eux...














 DES GAGNANTS DU CONCOURS NEKHIR







 jour, dans la banlieue de la ville et les   maison des es   ves, l’extraordinaire   déjà le retour. Le Boeing qui décolle dans
 petites bourgades de la brousse.  musée de la mari   ; ils voient les pre-   la nuit. Quelques heures de vol... «Nous
 Le temps d’écrire aux parents, d’en­  miers baobabs,   ec leurs fruits, les  vous prions de bien vouloir attacher vos
 voyer des cartes aux amis, de recevoir   « pains des singe  ceintures... » En bas, les lumières d’Orly
 les journalistes de Dakar-Matin, et c’est   Le dimanche, c   st un grand jour au   scintillent.
 le début des découvertes. Du restaurant   village de Popeng   ie, étalé sur une col-  — Votre meilleur   souvenir ? leur ai-je
 où ils prennent leur premier repas, ils   line dominant la mfr. Trois mille enfants   demandé à l’arrivée.
 regardent, ébahis, se dérouler la grande   d’Afrique ont rende-vous avec eux. Nos   Ils m’ont tous les   quatre dit la même
 prière du vendredi, dans les rues autour   amis participent à wiauguration du grand   chose :
 de  la mosquée. Ils voient la  foule   chemin de croix, dr ssé sur la colline à   — L’accueil que  reçu.
                                        nous avons
 des hommes enlever les souliers,   poser  travers la brousse I les baobabs, et cons­  C’était formidable. Tout le monde  aurait
 leur natte à terre, se prosterner...  truit par les enfants eux-mêmes.
 Dès l'arrivée à Dakar, sur une table de l'aérodrome, ils   fait n'importe quoi pour nous faire plai­
 écrivent à leurs parents que tout a bien commencé...  Ils visitent la ville en voiture,   con-  Lundi. Dernier jl r, déjà. Ils prennent   sir. Et ce sourire, toujours, sur leur
 templent, du haut de la corniche, les  le chemin de Lad  uth, l’île des coquil-   visage !
 « mamelles du Sénégal » se profiler sur   lages, à 130 km di  Dakar. Une foule de   Les filles ont ajouté :
 l’horizon, sont reçus en visite officielle   copains africains |  s attendent sur la
                       — Oh. les jolies robes des Sénéga­
 par le directeur administratif de la jeu­  berge, près des pi gués, pour leur sou­  laises !
 nesse et des sports. Visite au village   haiter la bienvenue  Jn leur offre des noix
 artisanal, fiefs des tisserands, des sculp­  de coco, que de jeu  ’S garçons vont cher-   Et puis, en confidence, ils m’ont dit :
 teurs d’acajou et d’ébène, des sculpteurs   cher tout en hau des arbres. On  leur   — Vous savez, ce n’est peut-être ter­
 d’or et d’argent. Ils achètent des croix   donne des chape; x, des paniers,  des   miné. Tous, nous faisons le concours
 en or, et, plus loin, des fruits : noix de   coquillages et, soi les arbres, on  boit  Rendez-vous à Rome ». Alors...
 coco, oranges, mangues, papayes...  le « vin de palme  de l’amitié.  Alors, à très bientôt peut-être. Je serai
 Le lendemain, une chaloupe les conduit   Le soir, ils dîneii  Ans une famille afri-   Orly, le jour du départ-
 à l’île de Gorée. Ils visitent l’ancienne  caine. Interview à  adio-Dakar. Et c’est  Bertrand PEYREGNE.


                                            'T








                                                                  Au départ d'Orly, M. Deguin, de la Direction commerciale
 L’ILE DES ESCLAVES                                             d'Air France, était venu souhaiter « bon voyage » à nos amis.
                                                                Lorsque le Boeing du retour se posa sur la piste, il les attendait.
 Dons l'île de Gorée, ils visitèrent les vestiges de la maison   C'est lui qui reçut les premières impressions...
 où les esclaves, autrefois, attendaient d'être embarqués.                                                J. Debaussart.
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