Page 18 - Coeurs Vaillants Num 16
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TELEGRAMMES... TELEGRAMMES... TELEGRAMMES... TELEGRAMMES...
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                             UN AVION SUR LE TOIT





















                                                                   QUAND LES JOURNAUX REPARAISSENT...
                                                                     Matinée de liesse à New York : Après 114 jours de
                                                                   grève, les journaux ont enfin reparu, après qu'un accord
                                                                   soit intervenu entre le syndicat des typographes et celui
                                                                   des directeurs de journaux. On n'aurait jamais pensé que
                                                                   l'absence de journaux pouvait à ce point paralyser la vie
          Les habitants de cette maison, dans la banlieue de Gloucester,
        ont eu très peur : un « Viekers », perdant de la hauteur au   d'une grande ville : les théâtres et les cinémas perdaient
        décollage, se posa... sur le toit ! Il n'y eut pas de blessé.  des spectateurs foute de programmes dans les journaux ;
                                                                   sans publicité, le commerce ralentissait dangereusement, etc.


                                                                                  mineurs. Nous avons fait des affiches et
                                                                                  nous les avons collées un peu partout
                                                                                  dans l'école. Nous avons placé des boîtes
                                                                                  dans le réfectoire de l’internat et dans les
                                                                                  classes... Toutes les classes ont participé...
                                                                                  Nous vous envoyons le produit de notre
                                                                                  récolte... » C’est une école du Morbihan
                                                                                  qui nous a envoyé ce colis.
                                                                                    Dans toutes les lettres, des mots re­
                                                                                  viennent : « Bon courage, les copains....
                                                                                  Nous pensons à vous... Nous prions pour
                                                                                  vous, pour que vous teniez le coup... Nous
                                                                                  avons fait tout ce que nous avons pu...
                                                                                  Vivement que la grève finisse... •»
                                                                                    Elle est finie. Mais, durant de longues
                                                                                  semaines, on continuera de se priver au­
                                                                                  tour des mines. Et dans ces moments-là,
                                                                                  vous savez, le bonbon venu d'un copain
                                                                                  inconnu, à l’autre bout de la France, tient
                                                                                  vraiment chaud au cœur...
                                                                                    Oui, tous, vous avez été formidables !
                                                                                                Bertrand PEYREGNE.





         les lecteurs de " J 2 " ont été formidables


           Les grèves dans les mines sont termi­  votre réponse serait aussi généreuse, aussi
         nées. Elles ont duré trente-cinq jours.   massive. De tous les coins de France,
         Trente-cinq longues journées souvent dra­  chaque jour, par sacs postaux entiers, vos
         matiques pour les familles. Mais elles ont   bonbons de l’amitié sont arrivés. Et ils
         permis à une multitude de Français, de   arrivent encore, chaque jour !
         tous âges, de tous milieux sociaux et de   Dans les paquets, des lettres. La plupart
         toutes les régions, de prouver magnifique­  d’entre elles ressemblent à des pétitions,
         ment leur solidarité. Parmi ceux-là, il   avec ces dizaines de signatures sous quel­
         y a les lecteurs de J 2.             ques lignes toutes simples qui, soyez-en
           Dans notre numéro du 21 mars, un   sûrs, sont allées droit au cœur de vos
         petit « encadré » de quelques lignes vous   copains dans la peine, là-bas dans les
         transmettait l'appel du Mouvement Cœurs   corons des bassins miniers. Celle-ci, par
         Vaillants-Ames Vaillantes demandant que   exemple, une parmi des centaines
         vous envoyiez des bonbons aux enfants   d'autres :
         des mineurs privés de friandises par la
         grève. C’était le lancement de l'OPERA-   ... L’Opération Millions de bonbons
         T1ON MILLIONS DE BONBONS.            nous a touchées et nous avons fait de
           Nous ne pouvions pas imaginer que   notre mieux pour aider les enfants des
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