Page 74 - Apiculture Moderne
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70           DIVERS TYPES DE RUCHES.

          teurs; nous entrerons dans quelques détails au sujet de ces deux
          types.
            La ruche Datant (fig. 88) est une modification de la ruche
          Quinby, qui dérivait elle-même de la ruche Langstroth, et c’est
          ainsi modifiée qu’elle lut adoptée aux États-Unis par un Français
          fixé depuis longtemps dans l’Illinois, M.Ch. Dadant, qui l’a décrite
          dans son Petit Cours d'apiculture, paru en 1874.
            Le corps de la ruche (fi,g. 68, 83) forme un parallélipipède
          ayant intérieurement 0m,49 de long, 0m,42 de large et 0ra,32 de
          haut. Les parois font feuillure en haut pour supporter les cadres,
          et en bas pour recevoir le plateau qui mesure environ 0m,80 de
          longueur; la partie qui dépasse (environ 0m,25) sert de plan­
          chette d’entrée ou de vol.
           Les cadres de cette ruche ont intérieurement 0m,27 sur 0m,46;
          il y en a onze; leur écartement est maintenu dans le bas par un
          dentier formé d’un fort fil de fer replié et dans le haut par des
          agrafes fixées dans la feuillure.
            On peut augmenter ou diminuer la capacité intérieure de la
          ruche au moyen de planchettes de partition.
            Le trou de vol placé en avant mesure environ 0m,22 sur 0m,008;
          sa longueur peut être modifiée en plaçant tout simplement, devant,
          un morceau de bois carré, ou au moyen de portes en métal à cou­
          lisse, voire même d’une simple lame avec deux fentes obliques
         maintenue par deux pitons (ftg. 76).
           Les cadres sont-recouverts d’une toile cirée que l’on peut fixer
         en y clouant des lattes.
           Cette ruche reçoit des hausses munies de feuillures destinées à
         maintenir les cadres. Les hausses ont 0m,165 de hauteur, et leurs
         cadres ont en dedans 0m,135 de haut sur 0m,46 de long.
           La ruche, avec ou sans hausses, est abritée par un couvercle
         qui l’emboîte en haut, formant feuillure, de même que les hausses;
         ses bords reposent sur des tasseaux cloués sur les parois de la
         ruche. Ce couvercle peut avoir une vingtaine de centimètres de
         haut; il porte devant et derrière deux orifices pourvus de toile
         métallique pour l’aération.
           M. Bertrand a introduit dans cette ruche quelques modifica­
         tions : il termine le chapiteau, par exemple, en double pente
         dépassant la ruche et formant toit. Dans le plateau, dont il aug­
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