Page 11 - Persécutions religieuses
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loyer,  un argent dont elle ne  voulait ab:,o-
                lument pas.
                  Or, le  6  février  1908,  à  Saint-Jean-de-
                . i  t, - localité située à quatre kilomètres
                de la. -  le  curé était chassé brutalement
                de sa demeure.  Le  public  disait ouverte-
                ment  que  c'était le  jai:t du  maire,  nu  ,.;r1. ll
               maire, beau-père d'un  maire plus gros en-
               core,  celui d'Annecy!  Des  affiches mirent
               1nùroe  en  cause  ccU,i  responsabilité  du
               maire. Q t'y-avait-il de  vrai ,Jau.  c,· lt,_  im-
               putation ? ...  Ce  qui est  sur, c'est  que les
               electeurs  mirent à  la porte de  la Mairie,
               en  mai  1908, celui qui  passait pour nvoir
               .n1s  son  curé  à  la  porte  du  presbytère,
              '•·  6  février  précédent.  L'échéance  ne  fut
              pas  longue,  comme  on  voit.  Coïncidence
              curieuse  :  M.  Ferrero  n'est   1,i   111,11  ,.
              d'Annecy, comme  son beau-père  ne l'est
              plus de Saint-Jean-de-Sixt.
                « Puisque l'expulsion du curé de Saint-
              Jean est le fait  du maire, dirent les Villar-
              11ins, nous  qui sommes  sûrs et de  notre
             maire et de  notre conseil municipal,  nous
             n avons plus rien à craindre. )>
               Mais  voilà  que,  quelques  JOUrt;  après,
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