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rer le lecteur sur les questions d’hygiène, sur les moyens
de se préserver d’une foule de mau-x, sur celui de les
enrayer quand ili en est temps encore.
Lecteurs et lectrices, vous y trouverez de précieux
ses recettes. Elles ne sont pas nouvelles, car la ma
jeure partie sont composées de ces bonnes plantes
médicinales ou de leurs extraits qui rendent tant de
services à la médecine. Vous n’y trouverez pas de
composés chimiques boches auxquels j.e n’ai jamais
accordé grand intérêt, bien que les Allemands en aient
saturé notre pays avant la guerre.
Toutefois, je ne veux rien exagérer, et ma cons
cience me dicte cette confidence : « Si vous rentrea
chez vous avec des frissons, si votre température ac
cuse 38’, faites immédiatement chercher votre doc
teur vous ne pouvez savoir ce que le lendemain vous
réserve, et seul votre médecin peut vous guider dans
la bonne voie. Si, au contraire, vous avez, contracté
un léger rhume, une petite douleur quelconque, n’at
tendez pas qu’ils s’aggravent et consultez le Médecin
des Pauvres. Vous y trouverez quelques conseils s alu-
taires, et la formule de quelques tisanes appropriées
qui vous permettront de couper le mal. dans sa racine
S’agit-il de remèdes empiriques, de1 réclames char-
latanesques ? Nenni 1
Nos maîtres nous ont1 appris que les plantes médici
nales judicieusement employées possèdent des prœ,
propriétés curatives plus efficaces que celles de nom
breux: composés chimiques pourtant de mode pendant
l'avant-guerre.
Car, il fiant- bien le* .dire,. la= mode existe dans les
drogues comme dans" les toile (tes.
D’éminents professeurs de la Faculté de Médecine
ont lutté contre cet envahissement d’outre-Rhin et nous