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de chaque sac, vers le centre, trois ou quatre tiges
de menthe sauvage en plaçant les feuilles par-dessus.
Il n’eut jamais, depuis, à essuyer de pertes de grains.
Il tenta la même expérience avec le fromage et d’au
tres aliments dont il avait une provision et qui étaient
dévastés par les souris ; il mit quelques feuilles ver
tes ou sèches sur les articles qu’il voulait conserver
et cela réussit admirablement. On peut remplacer la
menthe par la camomille sauvage.
L’ASSISTANCE MEDICALE
Lav Direction générale de l’Assistance publique au
ministère de l’intérieur a pu se convaincre que les
prescriptions de la loi du 15 juillet 1893, en ce qui
concerne l’admission des malades indigents dans les
hôpitaux, avalent été mal comprises.
Elle vient d’inviter les préfets à notifier de nou
velles instructions aux 'municipalités et aux com
missions administratives des bureaux de bienfai-.
sance.
Ces instructions font connaître, que tout individu
privé de ressources, atteint par la .maladie, doit étrb
soigné.
Si la maladie se produit dans une commune pour
vue d’un hôpital, le traitement restera à la charge
de cet établissement.
Si le malade peut être soigné à son domicile ou si,
devant être hospitalisé, il se trouve dans une com
mune non pourvue d’un hôpital, c’est la commune
où la maladie se sera déclarée qui sera tenue de
fournir l’assistance médicale.
Dans les communes où les malades n’ont pas leur
domicile de secours, la municipalité pourra exercer
son recours contre la collectivité de ce domicile et ne
restera tenue définitivement que de la dépense des
dix premiers jours de traitement.