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Et ce n’est certainement pas en essayant une fcuia
           de remèdes les uns après les autres, sans discernement,
           qu’on peut trouver réellement un soulagement à seæ
           mal : on vous promet énormément, mais on tïesdf
           peu. Si votre estomac est sujet à I’inflammation,
           dans toutes les maladies de l’estomac il y a inflaæœa-
           tion de la muqueuse stomacale, et c’est un point mm
           OU TOUTES UES AFFECTIONS STOMACALES SE RESSEMBLENT,
           s’il est atteint de dyspepsie, de gastralgie ou d’atasâ,.
           il se trouve par le fait même dans l’impossibilité. sfe
           supporter toutes les drogues qu’on y introduit mal- <
           propos et les remèdes irritants (souvent des pohass|
           qui le délabrent tout à fait.

             Traitement ordinaire. — Tous les maux d’esfoma®
           à leur début disparaîtront en peu de jours si vous ave®
           soin de prendre une infusion de serpolet au lieu d»
           café ou de thé. On prépare les infusions de serpals^
           comme le tilleul ou le thé. Ces infusions peuvent
           sucrées, et on fera même bien d’y ajouter quelque»
           gouttes de bon rhum ou de kirsch.
             Nous ne saurions trop recommdander les infas^sat
           de pariétaire ou de fumeterre. Un verre pris le
           à jeun fait disparaître en cinq ou six jours les Mk»
           ou de pituite, ainsi que les aigreurs, et redonne Tajja
           pétit perdu.
             Dans tout le centre de la France, on guérit les maux:
           d'estomac de tous genres en buvant le matin à J«ïk,
           pendant huit à dix jours, un grand verre de feæ»
           de mille-pertuis. Pour cela, en faire bouillir une grsssw
           poignée dans un litre d’eau jusqu’à réduction 1 ææ
           grand verre ; passer et boire froid sans sucre.

             Traitement spécial. — Vu la gravité des déss^&w
           sans nombre que îles diverses maladies de l’esfenæa»
           engendrent dans l’organisme humain, nous næ «sue­
           rions trop recommander à nos lecteurs de se soigs®
           dès les premiers symptômes d’un malaise.
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