Page 136 - le_medecin_des_pauvres
P. 136

136 —

                 voilà qu’au bout de peu d’instants les fausses mem­
                 branes se déchirent, disparaissent, l’air passe, l’en­
                 fant respire, il est sauvé.
















                   Mères, vous n’avez donc plus à craindre le croup,
                 la bête n’a plus de griffes maintenant, le Dr Roux les
                 lui a coupées. On guérit du croup comme d’une ma­
                 ladie ordinaire : ne pleurez plus, ne tremblez plus,
                 soyez tranquilles.

                  Le croup est caractérisé par la présence de peaux
                 ou fausses membranes qui se développent dans la gor­
                 ge ou le larynx. La marche de cette grave affection
                 est très rapide ; aussi conseillons-nous de ne jamais
                 négliger les maux de gorge et d’appeler le médecin
                 aussitôt
                  Les symptômes du croup sont les suivants : au dé­
                 but, mal de gorge accompagné de fièvre, amygdales
                 gonflées et recouvertes de plaques blanchâtres. Ces
                 plaques existent au fond de la gorge, la voix est rau­
                 que. Plus tard, surviennent des accès de suffocation, la
                 respiration est sifflante, le malade rejette des débris
                 de fausses membranes, il conserve toute sa connais­
                 sance.
                   Les premiers soins, en pareille circonstance, con­
                 sistent dans l’emploi des vomitifs, que l’on pourra
   131   132   133   134   135   136   137   138   139   140   141