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la forme et la vigueur des Normands, des Bretons et
des habitants de la Biscaye (Espagne), qui en font
leur boisson ordinaire.
PRELE DES CHAMPS

(Equisetâcées, L.) Equisetum arvensis.
Queue de cheval, queue de renard, herbe à écurer.
La prêle est astringente et vulnéraire. Aussi elle est
employée avec succès dans les hémorragies, les diar­
rhées et les crachements de sang.
La décoction se fait avec la plante entière à raison
de 30 à 50 grammes pour un litre d’eau.
A l’extérieur, on emploie cette décoction pour laver
les mauvaises plaies, les ulcères, etc.

PULMONAIRE
(Borraginées, L.) Pulmonaria.
Herbe aux poumons, herbe au cœur, herbe au lai! de
Notre-Dame, sauge de Jérusalem, pulmonaire des en-,
fants, herbe de tac, palmouns, etc.
Les taches d’un blanc livide éparses sur les feuilles
de cette plante et que l’on a comparées aux abcès qui
affectent le poumon lui ont fait donner le nom de pul­
monaire.
On a prétendu qu’elle guérissait toutes les affections
de la poitrine : malheureusement, il faut en rabattre
et beaucoup.
Néanmoins, elle rend de grands services dans les
maladies de la poitrine et les crachements de sang.
On doit aussi admettre qu’elle est pectorale, émol­
liente et adoucissante.
La dose est de 30 à 35 grammes par litre d’eau en
infusion ou décoction.

RAIFORT SAUVAGE !
(Crucifères, L.) Raphanus rusticanus. ■