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PHARMACOPÉE — 379

pléter à 100 litres. Utiliser des pulvérisateurs plombés et ne préparer
la bouillie qu’au fur et à mesure des besoins.
Cette bouillie froide ne risque pas de brûler et sera préférée aux
bouillies commerciales préparées à l’ébullition, si l’on a affaire à
des arbres sensibles comme le pêcher.
Bouillie cupro-arsenicale. — Elle peut être préparée sur
place dans le tonneau même de l’appareil pulvériseur,
suivant la formule suivante :
Sulfate de cuivre en neige.................. 1 kilogramme
Fleur de chaux (chaux hydratée en
poudre) ........................................ 3 kilogrammes
Arséniate de chaux en pâte (à 35 %
d’arséniate tricalcique).................. 0 kg. 750
Caséine.............................................. o kg. 100
Eau....................................................... 100 Etres
L’emploi de sulfate de cuivre neige, rapidement soluble dans
l’eau, et de fleur de chaux donne la possibilité de préparer facile­
ment et en peu de temps la bouillie bordelaise; il suffit d’ajouter
ensuite à cette bouillie l’arséniate de chaux délayé dans un peu
d’eau, puis la caséine ou du lait écrémé (2 litres par hectolitre).
Cette bouillie convient contre la tavelure et le carpocapse (ver des
pommes et des poires).

Insecticides fumigants. — Ce sont des produits agis­
sant sous forme de vapeur, en espace clos ou dans le sol.
Gaz sulfureux. — La combustion du soufre fournit du
gaz sulfureux pour la désinfection des fruitiers ou des
greniers vides. Ce gaz est nocif pour les végétaux et contre-
indiqué pour les fruits. On le prépare en faisant brûler
un mélange de soufre et de 10 p. 100 de salpêtre. On utilise
50 grammes de soufre par mètre cube d’air. Il faut laisser