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LES FLEURS — 295
           Repiquage sur couche tiède. — Utilisé seulement pour les
         plantes qui redoutent l’humidité froide de la pleine terre
         et pour celles auxquelles on veut donner un supplément de
         vigueur. On utilise les couches ayant servi aux semis et dont
         on a rajeuni un peu la terre fatiguée par la culture précé­
         dente.
          Repiquage en pots ou terrines. — Il est applicable à toutes
        les plantes, en plein air, sous châssis et sur couches. Il per­
        met le transport facile des plants d’un lieu à un autre; il
        est d’ailleurs le seul applicable aux plantes à graines très
        fines : bégonias, lobélias, etc.
          Repiquages successifs. — Ils sont nécessaires :
          i° Lorsque les plantes ne peuvent être mises en place à
        l’époque prévue; on les repique en doublant l’espace entre
        elles;
          2° Pour augmenter le chevelu des racines pour les mises
        en place dans les terres très fortes ou très froides. Laisser
        aux plantes des mottes de terre volumineuses et les trans­
        porter dans un milieu plus consistant que celui qu’elles
        viennent de quitter.
          Soins généraux. — Arroser avec des arrosoirs à long gou­
        lot et à pomme percée de trous très fins ; se servir d’eau
        aérée et à la température du milieu ambiant. Éviter de
        mouiller au soleil. Briser la croûte formée à la suite des
        arrosages. Les jeunes repiquages sont sujets à des maladies
        qui les font « fondre » et disparaître. Gratter les endroits où
        l’on aperçoit la moindre moisissure et saupoudrer légère­
        ment avec du poussier de charbon de bois ou du sable
        très sec. Si le mal s’étend, enlever les plantes restées
        saines et les repiquer ailleurs.
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