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mélanges précités et recouverts d’un morceau de vitre. Ces
pots, si la température l’exige, sont rentrés dans la maison
pendant la nuit.
Semis en place. — Le semis en place est utilisé pour beau­
coup de plantes annuelles. C’est un procédé économique,
mais les résultats obtenus ne valent pas ceux des semis en
pépinière et repiquages. On opère à la volée, en lignes ou
en poquets, puis on éclaircit.

Æepiquage. — Les repiquages favorisent la ramifica­
tion des racines et la reprise lors de la mise en place définitive.
Opérer peu de temps après la levée des graines. Soulever
légèrement la place où est le semis, de façon à ne pas briser
les racines; prendre délicatement le plant et l’introduire
dans un trou pratiqué à l’aide d’un crayon; faire glisser un
peu de terre et appuyer pour assurer le contact des racines
avec le sol.
Repiquage en pleine terre à l’air libre. — Il est pratiqué
d’avril en septembre pour les plantes rustiques. Les plants
sont écartés de 5 à io centimètres selon le développement
qu’ils doivent prendre jusqu’à la plantation.
Repiquage en pleine terre sous châssis. — Utilisé pour les
plantes redoutant l’humidité ou le grand soleil, il est indis­
pensable pour celles à floraison estivale dont la végétation
lente exige un semis de février ou mars. Aérer après la
reprise et donner plein air quelques jours avant la plan­
tation.
Repiquage sur couche chaude. — Pratiqué pour les plantes
semées l’hiver et ne pouvant être mises en place qu’en juin.
Combattre l’humidité par une aération raisonnée.