Page 228 - RI3_Francs_tireurs
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Lo5  fascistes  ont  dévasté
                  Partout  notre  belle  terre,
                  De  l'Occident,  au  pays  du  corail
                  Et  des  toundras  sans  fin ...
                  Ah!
                  Le  grand  ciel  est  plein  de  feu,
                  L'Océan  couvert  d'épaves
                  Le  grand  ciel  est  plein  de  feu,
                  Les  sillons  noirs  de  cadavres ...
                  Entendez-vous  les  mourants  râler
                  Et  le  canon  tonner ?
                                  JI
                  Notre  France  est  à  genoux
                  Ployant  sous  de  lourdes  chaines,
                  Mourant  de  faim  avec  son  blé  doré
                  Que  le  Germain  lui  prend,
                  Ah!
                  Ses  enfants  sont  torturés,
                  En  souffrant  toujours  se  taisent,
                  Ses  enfants  sont  fusillés
                  En  chantant  la  « Marseillaise»
                  Entendez-vous  leur  chant  résonner
                  Et  les  fusils  claquer ?
                                  III
                  Mais  l'esp·oir  est  dans  nos  yeux,
                  Le  feu  au  fond  de  nos  veines,
                  Le  grand  drapeau  va  flotter  dan~  le  vent
                  Sur  nos  poings  refermés,
                  Ah!
                  « Ils»  ont  voulu  piétiner
                  Notre  si  belle  Patrie,
                  « Ils »  ont  voulu  étrangler
                  Notre  Liberté  chérie  !
                  Entendez-vous  nos  pas  résonner
                  Et  le  canon  tonner ?
                                  IV
                  Tout  le  monde  s'est  levé
                  Pour  chasser  la  peste  brune,
                  Les  assassins,  bourreaux  à  croix  gammée,
                  Aux  mains  rouges  de  sang ...
                  Ah!
                  Nous  terrasserons  enfin
                  Des  tyrans  la  meute  hurlante
                  Pour  retrouver  notre  pain
                  Et  les  « lendemains  qui  chantent» ...
                  Entendez-vous  au  loin  résonner
                  Le  Chant  des  Libérés ?
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