Page 26 - Les conseils du veterinaire
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24           I.ES  CONSEILS  DU  VÉTÉRINAIRE

                 CHRONIQUES. - D'autres fois, elle débute, complètement
               inaperçue, dans tel ou tel organe, qu'elle envahit lentement,
               sournoisement,  et  ne  se  dévoile  que  quand  les  altérations
               sont  suffisantes  pour  provoquer  des  troubles  apparents.
               C'est la maladie chronique.

                 Enfin,  une  maladie  primitivement  aiguë  peut  passer  à  l'état
               chronique,  lorsqu'elle  ne  s'est  terminée  ni  par  la  guérison  ni
               par  la  mort,  mais  qu'elle  a  causé  dans  les  organes  atteints  par
               elle  des lésions persistantes et le plus souvent définitives  comme
               dans la fourbure  par exemple.
                 CONGÉNITALES,  HÉltÉDITAIRES,  SPORADIQUES,
               CONTAGlEUSES. -      Dans un autre ordre d'idées, on recon-
               naît des  maladies  qOl\'.Gr..NITALES, que  l'individu apporte
               en  naissant,  ou  HEHEDITAIRES,  c'est-à-dire  transmises
               par les parents à leurs enfants. On distingue aussi des mala-
               dies SPORADIQUES, n'atteigant qu'uQ sujet, el des maladies
               CONTAGIEUSES,  s'attaquant à  un  nombre  plus  ou  moins
               grand d'individus.




                            LE  MEILLEUR  MÉDECIN
                           EST  ENCORE  LA  NATURE

                 A la vérité, l'organisme est doué,  naturellement, de  puis-
               sants  moyens de  défense,  et  c'est ce  qui a  fait  dire que le
               meilleur médecin est encore la nature. On  a vu  plus  haut le
               rôle joué par certaines  glandes; parmi ces dernières, le rein
               est avant tout un  organe d'excrétion,  puisqu'il  fonctionne  à
               la manière d'un filtre au travers duquel le sang se débarrasse
               des  nombreux  poisons que renferme l'urine.
                  La sang lui-même, le liquide nourricier, la sève de l'animal,
               agit sur les tissus par oxydation, détruisant ainsi une certaine
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