Page 121 - infirmier_militaire
P. 121

-

              110
              conque,  auraient  été  souillées  ou  in-
              fectées.
                Il  existe,  dans  les  approvisionnements
              des  hôpitaux  de  campagne,  un  certain
              nombre  d'enveloppes  pour  paillasses  et
              de  sacs  à  paille  :  on  les  garnit  de  paille
              ou  de  foin,  et  on  les  dispose  dans  les
             salles  de  blessés  de  la  même  façon  que
             les  litières,  en  les  alignant  les  uns  près
              des  autres avec  une séparation de om,30,
             pour servir de passage entre chacun d'eux.
               Les  paillasses  et  matelas  réquisition-
             nés,  quand  il  y  a  lieu,  sont  disposés  de
             la  même  manière.
               Les  blessés  les  moins  graves  sont  pla-
             cés  sur des  litières,  des  paillasses  ou  des
             matelas ; les autres blessés le sont, autant
             que  possible,  sur  des  lits  réquisitionnés
             ou  improvisés  ;  à  défaut  de  lits,  on  les
             laisse sur les brancards qui ont servi à les
             transporter (à moins que ceux-ci ne soient
             trop  souillés  ou  imprégnés  de  sang).
               Les  blessés  couchés  sur  les  brancards
   116   117   118   119   120   121   122   123   124   125   126