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naire de la race des Frézier : ce furent, en premier
lieu, Jean-Louis, curé de Meyrin, doyen de Gex, por
tant le titre d’aumônier du roi de France, naturalisé
français en 1560, et qui se distingua par son ardeur à
faire fermer les temples protestants dans le pays dé
Gex ; en second lieu, André, prêtre de la Sainte-Mai
son de Thonon, curé de Pérignier,-mort avec le titre
de prieur de Saint-Sulpice.
Amédée-François était le petit-fils de l’ainé des en
fants de Bernard, Louis, notaire à Vailly. Louis eut
Pierre-Louis, professeur de droit à Chambéry, con
seiller du duc de Savoie, et père d’Amédée-François.
Telle est la filiation qu’il est permis d’établir sui
vant un arbre généalogique ancien conservé dans la
famille Frézier de Thonon L Les biographes français,
sans entrer dans ces détails, ont dit que les Frazer,
expatriés d’Ecosse, s’étaient divisés en deux branches,'
dontl’unes’étaitfixéeen France et l’autre en Savoie. Il
parait certain en effet que cette division eut lieu. La
branche restée en France aurait pris le nom de Frizzel.
Quant à la transformation du nom de celle qui se fixa
en Savoie, elle s’est opérée graduellement; Frazer se
maintint pendant quelques temps; puis dans des actes
authentiques, on voit successivement apparaître les
noms de Fraiser, Fraisier, Fraisi et enfin Frézier#
Les subdivisions de cette famille furent nombreuses,
et on retrouve de leurs traces dans plusieurs localités
de la Haute-Savoie.
1 L'arbre généalogique de la famille Frézier a été établi exacùmeni*'
par M. André Follitt qui a bien voulu nou* Je communiquer.