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Le premier qui abandonna l'Ecosse aurait été
Edouard Frazer, forcé de fuir d’Edimbourg, vers 1500,
ensuite de troubles politiques, et réfugié à Amsterdam.
Son fils, Charles-Simon, se serait fixé à Wittemberg,
en Saxe, qu’il dût bientôt quitter pour avoir eu une
affaire d’honneur avec un ministre d’Etat. Dût-il sor
tir d'Allemagne^ ou une humeur un peu vagabonde le
poussât-elle jusques sur le sol savoyard ? Ce qu’il y a
de certain, c’est qu’un beau jour il se trouva en Cha-
blais, qu’il s’y installa et y implanta la race des
Frazer en se mariant avec Madeleine Gui Chatellain.
Il eut un fils du nom d’Aymonet, premier du nom
habitant la commune des Alliages, lansquenet, lieute
nant au fort des Allinges, près de Thonon ; il était
bourgeois de cette ville, car c'est ainsi qu’il est qualifié
dans une reconnaissance qu’il passa en faveur des
soigneurs de Charmoisy, le 2 avril 1549.
Claude, petit-fils d’Aymo'net, fut le premier des
Frézier qui s’installa dans la commune de Vailly, vers
la fin du xvie siècle.
Son fils Bernard, notaire à Vailly, châtelain de
Lullin et de. Charmoisy en 1618, eut trois femmes
qui lui donnèrent dix garçons et-deux filles. De cette
nombreuse postérité descendirent toutes les branches
de la famille' Frézier qui se sont répandues dans la
région. Les principales de ces branches sont celles de
Gex, de Vailly, d’Anthy, de Pimberti, de La Côte,
de Marin, de Cursinges, do Thonon, de Chignens, de
Bons, de Lavouët (Vnilly), et enfin celle, de Brest re
présentée par Amédée-François.-
Parmi les enfants de Bernard, deux se firent prê
tres et ne participèrent pas à l'extension extraordi