Page 127 - Collection Insectes
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Zoologie.
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          on mène une série d’incisions parcourant la face
          inférieure des doigts sur toute leur étendue.
            On se préoccupe ensuite de dédoubler la peau,
          c’est-à-dire de la séparer des tissus auxquels elle
          adhère. Cette opération se fait, en grande partie, à
          l’aide des doigts et du dos du manche du scalpel; ce
          n’est que dans les points où les adhérences sont trop
          grandes, qu’il faut se servir d’un instrument tran­
          chant, qu’on doit manier avec       __
          beaucoup de prudence, en te-      !
          nant la peau bien (tendue, pour     ôi i 4
          ne pas la perforer.
            La peau une fois détachée du
          corps et des membres, on pro­
          cède à des désarticulations, au
          niveau du poignet et au niveau -
          du cou de pied chez les Singes,   ,
          ainsi que sur tous les animaux '
          pourvus de cinq doigts. Quand
          il s’agit d’animaux à sabot, on        ÉCUREUIL.
          désarticule au niveau de la par­
          tie supérieure du métacarpe et d u métatarse, en
          ayant soin de dédoubler la peau jusqu’au sabot.
            La peau ainsi séparée du corps et des membres,
          on passe au dépouillage de la tête. On met d’abord
          à découvert l’attache des oreilles, on en coupe le
          cartilage, en ayant soin de laisser un ou deux centi­
          mètres de celui-ci adhérents au crâne. Ces parties
          serviront plus tard, lorsque l’on montera l’animal, à
          rattacher les oreilles à la tête. Les oreilles séparées,
          on continue à rabattre la peau en avant; on l’isole du
          front, et, arrivé au niveau des yeux, on dissèque avec
          beaucoup de précaution, pour ne pas altérer les
          paupières. Lorsque celles-ci sont complètement
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