Page 107 - Collection Insectes

s’en procurera plusieurs en promenant le tro ibleau
sur le bord et non loin de la surface (Lino e, Pla-
norbe, Cyclas). Dans les rivières, on enlèvera de gros
paquets d’herbes et, en les éparpillant sur la rive ou
mieux en les emportant chez soi, on récoltera quel­
ques types intéressants (Paludine). Examiner aussi
les piliers des ponts et la sürface des pierres sub­
mergées : à la surface il peut y avoir divers mol­
lusques (Néritine, Dreissène). Enfin, dans ia vase des
lacs, des étangs,
des canaux, les
biefs des mou­
lins, vivent de
gros bivalves ana­
logues aux mou­
les (Unio, Ano-
donte). Quand la
surface de l’eau est calme, on les voit facilement
eux-mêmes, ou les sillons qu’ils tracent sur iavase.
On peut les prendre à la main, au râteau, ou, plus
simplement, à l’aide d’une longue baguette que l’on
introduit entre les valves et que pince de suite le
Mollusque lui-même.
Les coquilles d’eau douce se préparent et se
mettent en collection comme les coquilles marines;
plusieurs, cependant, sont très fragiles (Limnée) et
doivent être vidées avec précaution si l’on veut
éviter qu’elles ne se brisent.

Coquilles terrestres.

Les Mollusques non aquatiques sont plus nom­
breux qu’on ne le croit et ont parfois des formes
intéressantes. Leur récolte est des plus faciles.