Page 25 - Coeurs Vaillants Num 12

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Mai

Taille. ; /,5b-A 53/77.
Poids; 4o-6ofc//o$.
Jambes sans mollet".

Intelligents, doux et Innocents, les chimpanzés sont les
mieux étudiés des anthropoïdes. Ils habitent surtout dans
Crâne, e.t main les grandes forêts de la Guinée. Ils vivent en familles compo­
antérieure. de. sées généralement de huit à dix individus. Leurs cris tra­
duisent la joie, la colère, l’angoisse, la peur ; ils savent jouer
C-himpanzé. et rire. Ils se querellent rarement ; souvent, la nuit, ils mènent
grand tapage afin d’éloigner les fauves, en particulier la pan­
thère, ainsi que les serpents dont ils redoutent les morsures.
Ils ne construisent pas de nids, mais des sortes de plates-
formes, qu’ils réalisent à l’aide de branches entrecroisées,
à une hauteur de six à dix mètres du sol où ils peuvent se repo­
ser en sécurité. Contrairement à l'homme, ils ne se déplacent
pas debout, mais en marchant à quatre pattes, les mains
repliées intérieurement, afin de ne jamais salir la nourriture
qu’ils consomment. Habiles grimpeurs, ils sautent avec une
étonnante agilité et, comme tous les singes, ils peuvent se
servir de leurs quatre membres indifféremment.
Leur force est prodigieuse, par rapport à leur taille. La pres­
sion d’une main de chimpanzé adulte marque 300 kilogrammes
au dynamomètre, alors que celle d’un homme oscille entre
80-100 kilogrammes au maximum.
Leur nourriture se compose surtout de fruits, œufs, miel,
insectes, racines et feuillages divers; ils sont friands de
bananes, de baies de papayer. Ils chapardent, si l’on peut
dire, tout ce qui attire leur gourmandise, mais ne gaspillent
ni ne saccagent jamais les plantations, comme le font les
autres singes.
Les chimpanzés n’attaquent jamais l’homme et ne le
combattent que pour se défendre. Forts de leurs mâchoires
et de leurs membres, ce sont des adversaires redoutables et
courageux.
En captivité, il n’est pas d’animal plus attend
sensible aux bons traitements, plein <'
sant tout ce qu’on lui demande avec i
Malheureusement, il ne supporte que
climats tempérés, et rares sont les sujet
més par la phtisie au bout de quelques