Metze le 13 out 1870

                    Cher parant

          Je répont a votre aimable lettre que j’ai recu le 8 du présent qui m’a fait un tré grand plaisir daprandre de vos nouvelles que vous êtes toujour en bonne santé et pour vous dire que j’en suis de même grasse a dieu et je désir que la présente vous trouve de même.

Cher parant je vous dirait que nous avons commanché notre campagne le 2 du mois d’out pour la prusse , le premier jour de (feu) a commanché le même jour,
Nous avons entré dedans la prusse avec beaucoup de peines, nous avons prit une position qui a été bien dacrindre pour nous, le samedit les prussiens été 100 40 mille contre  33 000 mille, nous avons résisté un instant et pi nous avont batu en retrète quatre kilomètres , la nous avons resisté fort et fermes, mes nous avons resté la nuit les plus fort avec beaucoup de peine , nous avons beaucoup perdu de monde.

Cher parant je vait vous dire qu’il y a 5 jour que nous sommes en route poure venir a Metz,  il sont a notre poursuite  long dix qu’il ont des vivre que pour  4 jour, après  il noront plus rien a mangé, nous allons les poursuivre.

Cher parant je ne sait  pas comme sa va faire, j’apréande toujour le jour que sa va être, j’ai déjà passés quelque jour de tristesse, moment que je naurai jamais crut passé dedans ma vie, je puis vous dire que sur le chan de bataille le plons ma passé a quatre doit de la tête sans mépouvanté tout de même.

Cher parant je puis vous dire que ca ne me fesait pas trop plaisir, mai que voulé vous, que la volonté de Dieu se fasse et nom la notre, j’espère qu’avec la grasse du tou puissant  tou ira bien. Je vais vous dire que nous avons parti de Nevers le 27 juillet, nous avons passé par Paris, lons est arrivé a Forbac départeman de la Moselles le vendredi soir. Nous avons resté 2 jours en chemins de fers, dans notre voyage tou est bien allé, long pouvai trouvez a boire et manger mes voila que 5 jours que nous somme en route  dans ses 5 jour je nait rient trouvez a boires et a manger .

Dans ses 5 jours lon nous a donnez 3 livre de pin, je vous dirai que je n’ai trouvez a manger avec mon argens qu’une fois le 3ème jour de marche avec beaucoup de pennes, enfin cher parant je me résigne a la vie de dieu, il en na plus soufer que tous, il faut se faire une tête et sa yra mieux que long croit, je me recommande a vos prière pace que j’en ai besoin, je n’ai plurien a vous siter pour le moment, je fini ma lettre en vous prieyent de ménajer votre santé,  a dieu frères et sœur.

Mon adresse est Morel-Vulliez J-François soldat au ( ?) de ligne
2ème Bataillon 5ème Compagnie 2ème Corps d’Armée 2ème division.
Vous donnerez bien le bons jours a tou mes parant ainsi qu a mon parin et a Victor Garin   et vous lui donnerez mon adresse et tu lui ,dira qu’il me fasse réponse puisque il navait pas l’adresse, vous nafranchiré pas la lettre, a la plase du timbres vous métrer  - armée du rhin – j’ai écri a notre frères, j’ai déjà recu la réponse le jour que je suis parti de never , il se porte bien je lui ai récrit le premier jour du mois, il ne ma pas fai réponse parce que les létre ne marche pas et il na resté que troi infirmiers au camp et lui a resté, je croyai bien de le voir  sur le chan de bataille, je ne lai pas vut j en suis plus contan que faché.
A revoir mes parant     -  tu fera bien ma comission au plus vite

    Morel-Vulliez Jean François