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Le préjudice qu’elle cause aux cultivateurs est énor
me ; ses effets, souvent très rapides, mettent l’ani
mal dans un tel état d’affaiblissement que sa vie est
en grand danger si on ne lui prodigue pas tout de
suite des soins énergiques.
Nous sommes heureux d’être parvenus à la décou
verte d’un remède assez puissant pour combattre cette
affection.
Inutile d’en faire un long éloge ; qu’il nous suffise
d’ajouter que tous ceux qui en ont fait l’essai en sont
émerveillés.
Mode d’emploi. — Mettre l’animal à la diète et au
repos : le tenir dans une température modérée ; trop
de chaleur et trop de froid lui nuisent. Selon sa force
et son âge, lui donner de 1 à 2 cuillerées de notre
poudre dans du vin ou de l’eau. Pour le-, chevaux,
les vaches et tous les gros animaux, on peut aller jus
qu’à 5 cuillerées. Répéter trois fois par jour jusqu’à
guérison.
Prix de la boîte: 8 fr. 00; franco par la poste:
0 fr. 05.
LE REPARATEUR SOUVERAIN
L’agriculteur cherche à faire produire à sa terre
tout ce qu’elle peut donner ; il emploie les merveilleux
engrais chimiques et obtient d’excellents résultats.
Pourquoi l’éleveur ne ferait-il pas de même et ne
demanderait-il pas, lui aussi, à ses animaux, de lui
donner tout ce qu’ils peuvent ?
La très grande quantité de nourriture que les ani
maux absorbent devrait, en très peu de temps, les
amener à l’embonpoint : mais cela ne se produit pas,
parce qu’une très grande partie de ces aliments n’est
pas digérée, assimilée ; elle est rejetée avant d’avoir
produit tout son effet. C’est en quelque sorte, si la com
paraison est possible, jeter un raisin à moitié pressé.
C’est après de longues et laborieuses recherches que