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334 — LE PARFAIT JARDINIER
axe, qui sera représenté par un cordeau bien tendu, on peut
planter à om,8o de chaque bout les piquets existant à chaque
extrémité de la corde, lesquels seront suffisants pour pouvoir
supporter la tension de la corde qui guide le tracé ; puis,
au moyen d’un troisième piquet assez effilé, tenu verticale­
ment en dedans de la corde, on trace un côté de l’ellipse et,
en changeant la corde de côté, la seconde moitié.
Avec un grand axe de 6m,5O, en se plaçant à om,8o de
chaque extrémité, on obtient une ellipse dont le petit axe
donne 4m,3O. Plus les deux centres se rapprochent, plus
l’ovale est rebondi; il s’allonge, au contraire, lorsqu’on les
éloigne.
Ce tracé terminé, pour en assurer la conservation, on en
découpera immédiatement les contours à la bêche, rejetant
la terre provenant de ce travail à l’intérieur de la corbeille,
qu’on labourera profondément après l’avoir copieusement
fumée. Si son aménagement devait être différé, on assurerait
la conservation du tracé en en piquetant les concours avec
soin pour ne pas devoir plus tard recommencer son tracé.

Leur composition florale. — L’association des cou­
leurs joue un rôle prépondérant dans l’ornementation des
corbeilles, et tout amateur doit posséder quelques notions
sur les principes de cette association.
En théorie, il existe trois couleurs simples : le rouge, le
jaune et le blanc. Le mélange de ces couleurs simples produit
des couleurs composées : le vert, mélange de jaune et de bleu;
l’orangé, mélange de jaune et de rouge; le violet, mélange
de rouge et de bleu. Le blanc et le noir qui, théoriquement,
ne sont pas des couleurs, jouent un grand rôle : le blanc