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222 RUCHE DADANT
Pour cil rendre la manœuvre aussi aisée que, possible,
c’est-à-dire pour empêcher que les abeilles ne. les sou
dent aux parois, on a recours à divers expédients ;
voici la description de la partition inventée par M. P.
von Siebenthal (pl. I) :
Elle est en bois de 10 à 12 mm. d'épaisseur environ ;
sa hauteur, traverse de support comprise, est de 30<S
à 310 mm., ce qui laisse en bas, entre elle et le pla
teau, un espace de 12 à 10 mm. ; la largeur est variable
grâce à ce que la partition est complétée sur ses
côtés par deux liteaux transversaux,mobiles, s’emboî
tant par des languettes et des rainures. Chacun de ces
deux liteaux mobiles est relié par une tringle de fort
fil de fer à un levier placé au centre et manœuvrant
sur pivot ; l’extrémité du levier (encore une simple
latte) aboutit contre la traverse de support et selon
qu’on la pousse en avant ou en arrière, on écarte ou
rapproche les lattes, ce qui a pour effet d’augmenter ou
de diminuer la largeur de la partition, largeur qui doit
varier de 485 mm. (levier desserré) à 490 (partition
en place). La traverse-support a 512 x 22 x 14 y2 mm.,
on y pratique une encoche d’arrêt correspondant à la
position du levier tendu. Les lattes mobiles sont
bordées d’une lisière de drap pour prévenir la propo-
lisation.
Ce modèle un peu compliqué peut fort bien être
remplacé par de simples planchettes. On fait aussi,
pour les régions froides, des partitions en paille pres
sée ou en bois revêtu de paille. M. Dadant ajoute pour
l’hiver des feuilles sèches contre trois des parois de
la ruche, celle de devant restant libre.
A mesure que l’on introduit de nouveaux cadres,
on recule les partitions, puis on finit par les en
lever.