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RUCHES ET RUCHERS 209
quantité du produit ; le type Layens au cultivateur
qui ne veut s’occuper de ses abeilles que le moins possi­
ble. La ruche Layensest un peu plus simple.se compo­
sant d’une seule caisse et d’une seule rangée de cadres,
mais elle occupe une surface plus grande et le prélè­
vement du miel s’y fait moins commodément parce
que le couvain y est disséminé sur un plus grand nom­
bre de rayons. Les manipulations en sont aussi plus
délicates. En effet, en retirant un cadre haut on n’évite
pas aussi bien les. frottements qu’avec les cadres bas,
et, quand on travaille dans le nid à couvain, les frotte­
ments irritent les abeilles. En particulier, lors de la
récolte, l’usage de la Layens est sensiblement plus
pénible que celui de la Dadant. Le type Burki sera
choisi par celui qui dispose de peu de place pour ins-
taller ses ruches ou tient à les avoir sous clef ; toute­
fois l’assemblage de ruches en pavillon ne convient
pas dans les contrées chaudes comme le Midi.
Avec les habitations à plafond mobile, système ver­
tical, l’agrandissement est indéfini ; quelle que soit
l’abondance des apports des abeilles dans une année
très favorable, l’apiculteur pourra leur fournir beau­
coup plus facilement l’espace complémentaire néces­
saire qu’avec les autres systèmes. Dans la ruche à
l’allemande (Burki), passé une certaine limite (la di­
mension de la caisse), l’agrandissement n’est pas pré­
vu, bien qu’il ne soit pas tout à fait impossible d’ajou­
ter par derrière des boîtes supplémentaires.
Dans les pavillons, l’apiculteur peut travailler par
tous les temps, il est moins exposé aux piqûres et il a
tout sous la main sans avoir de matériel à transpor­
ter ; mais la visite des ruches y est plus longue et
certaines opérations nécessitant des déplacements
de ruches n’y sont pas possibles (voir plus loin Ruche.
Burki- Jeker)'

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