Page 63 - Terre Moderne
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Niais des précautions doivent être prises afin que la
liaison « tracteur-machine », qui doit être aussi parfaite
que possible, n'en souffre pas. Dans le cas contraire,
le rendement du matériel risque de s'abaisser par trop.
Et ceci doit être évité, ne serait-ce que pour conserver à
la mécanisation motorisée tout son prestige ... et aussi pour
ne pas risquer de compromettre son avenir.
Hormis les montages simples et pratiques souvent
réalisables par les « moyens du bord », signalons aux
lecteurs de cet ouvrage un dispositif nouveau susceptible
d'aider efficacement bien des agriculteurs à franchir sans
difficultés cette période transitoire.
Il s'agit d'un cc bâti semi-porté », spécialement conçu
et mis au point par un constructeur français, pour faci-
liter l'établissement d'une liaision correcte entre les
tracteurs moyens, de marques diverses, et différentes
machines normalement traînées par des attelées.
INSTRUMENTS INDISPENSABLES ET INSTRUMENTS UTILES ?
Si la question est facile à poser, il est beaucoup plus
difficile d'y répondre ! On ne saurait dans ce domaine
émettre une règle générale, toujours applicable avec
succès. Il s'agit toujours de « cas particuliers» et il appar-
tient à chacun de résoudre le sien au mieux de ses intérêts,
ce qui exige de la prudence et de l'initiative, mais aussi
de l'observation. Car il est toujours bon de s'inspirer
de ce qui a été fait chez les voisins. Ne serait-ce que
pour éviter, parfois, de commettre les mêmes erreurs !
Essayons cependant de fournir quelques indications
sur ce sujet. Pous ce faire commençons par déblayer le
terrain en éliminant le cas des grandes exploitations.
Ce n'est pas pour elles que le problème est le plus compli-
qué à résoudre, mais bien pour les petites et même les
moyennes.
Pour ces dernières il importe encore de faire une
distinction imposée par les deux notions possibles
d'utilisation du tracteur.
La première, qui demeure semble-t-il la plus clas-
sique en France, veut que le tracteur unique à tous usages
convienne pour les labours. Ce qui sous-entend la possi-
bilité pour lui d'effectuer correctement de bons labours
profonds, à deux raies si possible.
La seconde, plus récente estime que l'agriculteur
doit se décharger du souci d'assurer par ses propres
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