Page 319 - Terre Moderne
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Recherche d'un point d'eau.
On cherchera à utiliser un point d'eau existant
dont on pourra apprécier le débit et la qualité des
eaux.
Ce peut être le captage d'une source existante
dont l'eau est amenée à un réservoir de mise en charge,
ou dont l'eau est pompée pour être refoulée dans
un réservoir.
Ce peut être l'utilisation d'un puits existant que
l'on équipera avec un groupe de pompage.
Si tout ce qui existe n'est pas satisfaisant, il faut
se livrer à un travail de recherche d'eau. Il faut exa-
miner ce qui existe dans un rayon de quelques kilo-
mètres autour du point considéré de façon à bien
connaître la nature des points d'eau existants.
Souvent il est possible d'augmenter le débit du
point d'eau:
- en refaisant le captage de la source et en
essayant par une tranchée drainante de capter le
maximum d'eau,
- en approfondissant un puits existant, car
celui-ci a été arrêté dès que l'eau s'est manifestée
en quantité suffisante ; en l'approfondissant d'une ou
deux buses en ciment, on peut en augmenter notable-
ment le débit.
Le point d'eau nettoyé, après un pompage sou-
tenu, doit faire l'objet d'un examen chimique et
bactériologique.
Cas de la citerne.
Si ces travaux de recherche d'eau sont délicats,
aléatoires et coûteux, il faut avoir recours à la citerne
en dépit de ses inconvénients.
On sait qu'un mètre carré de toiture donne
environ 1/2 m3 d'eau par an.
Il faut une réserve équivalente aux besoins durant
la saison sèche, par exemple, un mois. Si les besoins
journaliers sont de 2 m3, il faut une citerne de 60 m3.
Dans ce cas il faut disposer de 1. 500 m2 de toitures.
On élimine la première eau qui a lavé les toits,
pour ne recueillir qu'une eau relativement très pure.
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