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STOCKAGE  DES  CARBURANTS.


                               Etant donné le développement de la motorisation,
                          le  stockage  du carburant est un problème qui se pose
                          dans  nombre  d'exploitations.  En outre, la présence de
                          carburant risquant d'accroître la proportion d'un sinis-
 1                        tre,  il  est  indispensable  que  les  agriculteurs  sachent
                          quelles  sont  les  dispositions  réglementaires  prévues
 1                        à  cet égard.
                               De  plus,  les  installations  insuffisantes  ou  défec-
                          tueuses risquant d'entraîner une très forte pénalisation
                          des primes d'assurances, les cultivateurs auront intérêt
                          à  stocker  de  façon  correcte  leur  carburant.  Signalons
                          à  cet  égard  que  le  stockage  de  fûts  représentant  plus
                          de  1.000  litres  dans  des  locaux  d'exploitation  peut
                          entraîner  une  pénalisation  de  100  % de  la  prime
                          d'assurance.
                               Enfin,  le  prix  des  carburants  impose  dans  les
                          exploitations très motorisées un contrôle des  quantités
                          prélevées  et  consommées.
                               Tou tes  ces  raisons  militent  donc  en  faveur  d'un
                          stockage  correct  du  carburant.


                          a)  Stockage  en  fûts.

                               Dès que la capacité de stockage dépasse 200 litres,
                          il y a intérêt à disposer d'un local indépendant.

                               Il  sera  éloigné  d'au  moins  10  mètres  de  tout
                          bâtiment,  et plus  même  de  ceux  où  sont  stockées  les
                          récoltes  (hangar,  grange,  etc.).
                               Il sera  placé  en un point  bas,  ses  parois  et le  sol
                          seront enduits (cimentés)  de façon  à  être étanches.
                               Les  fûts  seront  entreposés  soit  en contre-bas  du
                          sol naturel, soit sur un caillebotis recouvrant une petite
                          fosse  étanche  offrant  un  volume  au  moins  équivalent
                          au  volume  stocké,  de  telle  façon  que,  si  le  liquide
                          venait  à  s'écouler,  il  soit  contenu  dans  le  local,  sans
                          risque  d'écoulement  à  l'extérieur.
                               Le local  sera  ventilé  de  façon  permanente,  grâce
                          à  des  entrées  d'air frais  grillagées,  prévues  à  la  partie
                          inférieure des  murs (o  m.  50  au-dessus du sol naturel)
                          et à  une cheminée  d'évacuation débouchant au niveau
                          du  faîtage.  Cette  cheminée  peut  être  remplacée  par

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