Page 182 - Terre Moderne
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Dans les terres infestées, répandre sur le sol, soit
à l'automne, soit au printemps et faire suivre d'un hersage
ou d'un discage, les semis pouvant être faits immédiate-
ment après. Ne pas planter dans les sols traités de pom-
mes de terre ou plantes à racines comestibles, l'année du
traitement si celui-ci est fait au printemps ; ou l'année
suivante, si l'épandage a été fait à l'automne. On peut
sans inconvénient semer des betteraves sucrières ou
fourragères ou des céréales.
C'est l'insecticide le plus puissant que l'on connaisse,
il est absolument inoffensif pour les végétaux aux doses
d'emploi préconisées par les fabricants.
Il est recommandé contre :
- les altises des crucifères,
les méligèthes et renthrèdes du colza,
Anthonome du pommier,
Hoplocampes du prunier, du poirier et du pommier,
les chenilles défeuillantes,
les hannetons, etc ...
Ne pas employer le H. C. H. dans le traitement du
doryphore de la pomme de terre en raison de l'odeur désa-
gréable persistante.
Le D.D.T.
Insecticide de contact et d'ingestion caractérisé par
sa grande persistance, sans odeur, peut être employé
dans la lutte contre le doryphore,
la pyrale du maïs,
la punaise du chou,
les piérides du chou,
la mouche des cerisiers,
divers charançons des arbres fruitiers,
les vers du raisin ( cochylis et eudémis),
les noctuelles, etc ...
Le S. P. C.
Présente une efficacité comparable au H. C H.,
mêmes emplois.
Les esters phosphoriques (S.N.P., H.E.T.P., T.E.P.P.)
Demandent des pr~cautions à l'emploi, car ce sont
des produits toxiques pour l'homme, mais sont d'une
grande efficacité contre :
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