Page 16 - tableau honneur guerre
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PETYST Di^foRCOURT, Nolibois, Justin Auger, Emmanuel (cit.), Robert, (cit.), Jacquet, Théophile (cit),
Hubert-/? âil, ^), (cit., |), sous-Keut. au 109e d’art, lourde. (cit., <§), capitaine au 116e d’infanterie. sous-lieut. au 94e d’infant.
lieutenant au it®' J'ÿZïZL à pied, caporal au 169e d’infanterie. Pendant la journée du 24 oc- caporal au 29e bat. de chasseurs. Jeune ca itaine, au front Durant l’attaque du 16 avril
observ. à l’ei gje> R. 214. Gradé très courageux et 1 bie 1917, a commandé les tirs Très bon gradé, avant fait depuis le début de la campagne 1917, a mené le combat de bout
Excellent oh .^ché/ur S’ai- plein de sang-froid. A été griè jusqu’au moment où sa batterie preuve, en toutes circonstan sans un jour d’indisponibilité ; fï bout à la tête de sa section,
tillerie, grâce à ^$/mpétence, vement blessé le 12 novembre a été envahie par l’ennemi, s’y ces, d’i’n courage remirqua- s’est di tingué dans tous les le,u premier rang, aussi calme
à son entrain, à son audace ; 1917, au cours d’une coiltrc-atta- est défendu à la mitrailleuse, a ble. Blessé tr< s gtièvement au combats auxquels il a pris par Çqu’à l’exercice. A donné un
toujours prêt aux missions les que ennemie, en consolidant sa fait avec le commandant de cours d’un bombardement, le et en particulier les 10 et l1 ac ' exemple de superbe sang-froid
plus difficiles. Le 27 décembre liaison avec, une unité voisine batterie une reconnaissance au 13 mai 1917, en maintenant son 1917, dans le sectev1* Jr3uve et de bravoure magnifique.
1915, malgré un vent d’Ouest dans un petit poste avancé. cours de laquelle il a été fait un escouade à l’emplacement de où il a dirigé une séi puifrjjnces,
très violent, a exécuté une mis Une blessure antérieure. prisonnier. Pendant le repli combat. Déjà cité à l’ordre. attaques locale^ p e*
sion périlleuse. Ne pouvant de.., a maintenu, avec une ferme l’ennemi, limitant^ nêi gcnP '
plus avancer pour rentrer dans té et une énergie remarquables, gression et à-
nos lignes, sa mission terminée, un ordre parfait ans sa colonne cès final. rexejx-^
éprji'
est descendu jusqu’à 300 mètres (3f octobre 1917), a engagé ses
des tranchées allemandes, mal attelages dans le fleuve et a ga
gré un feu violent de mous- gné la rive droite avec la plus
queterie, et a réussi à passer grande partie de scn peisonnel.
avec un appareil criblé de Déjà cité trois fois.
balles.
Observateur d’élite,.tou jours
volontaire pour les missions
périlleuses. Le 21 septembre, a
effectué un bombardement de
nuit dans des circonstances at
mosphériques difficiles. Le 23
septembre 1916, a attaqué et
mis en fuite un avion de chasse
allemand ; surpris à l’arrière
par un deuxième avion alle
mand, s’est retourné avec déci Griot, Raoul (cit.),
sion contre ce dernier, et, après
un court combat, l’a forcé, Portier, Emeric-Régis Delattre, Eugène Durand de Gevigney, aspirant au 114e bat de chass. alp.
désemparé et gravement at (cit. ^), (cit.), Jeune aspirant plein d’en
teint, à piquer verticalement s.-lieutenant au 52e d’inf. colon. René (cit.), train, qui s’est révélé au cours
dans ses lignes. soldat au 283e d’infanterie. ous-lieutenant au 98e d'infant. d; l’attaque du 31 août 1917
Officier d’élite, d’une haute Officier d’un courage et d’un . Fusilier mitrailleur d’élite. Après les reconnaissances comme un chef de section re
valeur morale et d’un courage sang-froid superbes. Au combat Delomenie, Louis (cit.), Très courageux ; à l’attaque nombreuses et bien conçues marquable. A su résister aux
admirable. En juillet et en août du 24 septembre 1917, les ser sous-lieutenant au 43e d’infanl. du 23 octobre 1917, s’est porté dont une le 6 octobre poussée contre-attaques et organiser,
1917, a rendu des services ex vants d’une mitrailleuse ayant vaillamment à l’assaut, s’est jusque dans les tranchées alle après un assaut, le secteur qui lui
ceptionnels en assurant une été mis hors de combat, a assuré Pa sé sur sa demande de la conduit en brave et a abattu mandes, a conduit le 16 octobre était confié de la façon la plus
mission pénible, obtenant com lui-même le service de la pièce cavalerie dans l’infanterie,était plusieurs Allemands, un coup de main sur un petit parfaite.
me observateur d’artillerie de et a ainsi puissamment contri devenu un chef de section d’éli poste ennemi et, grâce à la vi
merveilleux résultats. A dû li bué à enrayer une violente te par son sang-froid, son intel gueur de la préparation et à
vrer, notamment les 13,18 juil attaque ennemie. Blessé très ligence et sa bravoure. Le 25 sep l’enthousiasme qu’il avait su
let et 17 août, des combats achar grièvement quelques instants tembre 1916, a brillamment communiquer à ses grenadiers,.a
nés aux patrouilles ennemies après. Déjà cité à l’ordre. entraîné sa section à Passant pu ramener deux prisonniers
pour continuer sa mission, d’une forte position ennemie, sans subir de pertes.
coûte que coûte. Un avion enne marchant en tête de ses hom
mi abattu. Trois fois cité à mes et faisant personnellement
l’ordre. le coup de feu, a conquis, dans
un magnifique élan une pre
mière ligne puissamment orga
nisée et glorieusement est tom-
té au moment où il donnait
ses derniers ordres pour la re
prise du mouvement en avant.
Breton, Ernest
Emin, Georges (cit.),
(cit.),
sous-lieut. au 23e d’art, coloniale. lieutenant observât, au 3e groupe
de bombardement.
Sérieusement touché par les Officier observateur d’un
gaz vésicants, a fait preuve allant remarquable. A exécuté
d’une remarquable énergie et plusieurs reconnaissances de
d’un bel esprit de sacrifice en re nuit à longue portée, rappor
Richard, H.-G. (cit.), fusant de se laisser évacuer
capitaine au 8e rég. d’infanterie. afin de pouvoir prendre le com Beney, Jean (cit.), tant toujours des renseigne
ments importants malgré des
Gilard, Vincent (cit, §), Sur le front depuis le début. mandement de son détachement soldat au 414e d’infanterie. circonstances extérieures sou
soldat au 99e d’infanterie. Commande sa compagnie avec de liaison le surlendemain, Très bon soldat grenadier. vent défavorables. A été victi
Soldat d’une ardeur et d’un énergie et vaillance ; durant une jour d’attaque. Parti avec ]a Volontaire pour l’exécution me d’un accident mortel en par
première vague d’assaut, n’a
courage exceptionnels. A l’atta violente attaque de l’ennemi, consenti à rentrer à son unité d’un coup de main, le 16 septem tant pour une de ces missions
que du 23 octobre 1917, faisant le 16 mai 1917, voyant sa ligne qu’après avoir complètement bre 1917, y a fait preuve du de nuit.
partie d’une demi-section char débordée, a réussi, avec les restes rempli sa mission. plus admirable dévouement en
gée d’une mission délicate dans de sa compagnie très éprouvée, Gaberel, William (cit.), se portant au secours d’un ca
une région de creutes, a re à contre-attaquer et à repren sous-lieutenant au 56e d'art. marade victime d’une grenade
marquablement secondé son dre ses tranchées dans lesquelles incendiaire dans la tranchée en
chef de demi-section. Se trou il s’est emparé d’une mitrail Tout jeune officier plein d’en nemie ; réussit à le dégager et à
vant en présence d’une mitrail leuse et d’un matériel important. train et de courage. Employé le ramener au milieu de ses ca
leuse ennemie en voie d’ins comme observateur dans les marades. Blessé lui-même, et
tallation, s’est précipité résolu tranchées de première ligne ou apprenant que son lieutenant,
ment sur les servants à coups agent de liaison avec l’infante grièvement blessé, était tombé
de grenades, et les a mis rie, il a toujours fait preuve du sur le parapet ennemi, s’est
hors de combat, permettant plus absolu mépris du danger porté à son secours et l’a ra
ainsi aux vagues d’assaut de en allant chercher aux points les mené dans nos lignes.
continuer leur progression. plus exposés des renseignements
précieux pour le commande
ment. A été tué le 18 août 1916,
au cours d’une reconnaissance
dans les premières lignes.
Delepierre, René (cit.),
Richard, René (cit.), capitaine au 104e d’art, lourde.
sous-lieutenant au 30e d’infant. 1
Pendant les journées des
Très brave officier, d’un grand 30 et 31 août 1917, comman
Rousset, Augustin sang-froid. S’est fait remarquer dait un groupe de batteries en
(cit., g), en toutes circonstances par son l’absence du commandant de
sergent au 283e d’infanterie. courage. Le 23 octobre 1917, groupe. Pris dans son observa
à la tête de trois grenadiers, toire sous le feu incessant d’une
Sous-officier de premier or s’est jeté sur un groupe de mi batterie ennemie de 105, a su,
dre, d’une bravoure superbe et trailleurs ennemis qui gênaient par son courage et son èang-
plein d’initiative dans les situa notre progression, les a mis Le Flahec, Prosper froid, maintenir le calme et
tions difficiles. Le 23 octobre hors de combat et a fait prison l’ordre dans ses deux batteries,
1917, s’est magnifiquement nier le reste de la garnison de (cit), qui étaient elles-mêmes soumi
porté en avant, à la tête de ses l’îlot de résistance. Son comman soldat au 154e d’infanterie.
Miclot, Alfred (cit., hommes ; s’étant trouvé com ses à un violent bombardement
Le 20 août 1917, étant agent
capitaine au 162e d’inf. plètement isolé, en avant des dant de compagnie étant blessé, de liaison au 154e d’infanterie, avec sept, pièces seulement,
a pris le commandement de la
Officier d’une superbe tenue lignes qu’il ne pouvait regagner, compagnie, s’en est tiré tout à et chargé de porter un pli, a grâce à la précision de son tir
a neutralisé complètement sept
au feu, plein de courage et de a organisé des positions de tir, Buffet, Victor (cit.), son honneur, remplissant exac passé par erreur près des tran batteries ennemies. Officier du
sang-froid. Grièvement blessé d’où il a infligé à l’ennemi des cavalier au 21e chass. tement la mission donnée et chées allemandes de première plus grand mérite et de la plus
au début de la campagne, est pertes sérieuses, se maintenant Détaché comme grenadier prenant d’excellentes disposi ligne. Apercevant un groupe haute valeur morale qui, grâce
revenu sur le front dès guérison. avec ses hommes sous le feu d’élite à une école d’armée, sol tions. A fait organiser le terrain important d’Allemands, a gardé à son énergie et son exemple, a
S’est signalé en maint,es circon violent de l’adversaire, a pu le dat très énergique, beaucoup conquis et a su conserver dans tout son sang-froid, et leur a, pu faire monter ses canons
stances par son entrain et son lendemain, grâce à son énergie, de cran. Le 24 avril 1917, volon son unité un moral merveilleux par geste, intimé l’ordre de se à .... mètres d’altitude et les
mépris du danger. Deux fois rejoindre les lignes françaises. taire pour établir un barrage malgré un intense bombarde rendre. Est rentré dans nos li maintenir en action tout l’hi
cité à l’ordre. Une citation. sous un feu violent de grenades. ment ennemi. gnes suivi de quinze prisonniers. ver sous la neige.
Planche 590.