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gouttes du liquide qu'on laisse tomber
du flacon, bouché incomplètement, soit
avec son bouchon de liège ou de verre,
-soit avec l'index de l'opérateur.
L'emploi du compte-gouttes rend l' opé-
ration plus facile et plus sùre.
Le collyre liquide peut encore être
introduit entre les paupières à l'aide d'un
pinceau de blaireau.
Quand le collyre est pulvérulent, il
peul àLre appliqué également par deux
procédés.
De la main gauche, on écarte les pau-
pières du malade et, prenant dans un
tube quelconque la poudre médicamen-
teuse, on la souffle vivement dans l'œil.
Ce procédé de l'insufflation peut être
utilisé pour injecter des poudres dans
d'autres organes plus ou moins profonds,
comr•1e la bouche, les narines, le con-
duit :tuditif externe, etc.
On peut aussi envoyer la poudre
dans l'œil en la chargeant sur un petit