Page 32 - Historique du 7ieme bataillon Chasseurs Alpins
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Jô         HISTORIQUE  DU  7°  BATAILLON  DE  CHASSEURS  ALPINS

          puissants  réseaux  de  fils  de  fer.  Une  deuxième  attaque  est  tentée  à
           10  heures 30 sans plus  de  succès.  L'ennemi  a  déjà  de bonnes  tranchées
          et  les  tient  solidement.  Il  est  impœsible  de  bouger  sur  cette  pente  que
          1 ·ennemi  domine  et  surveille,  le  moindre  mouvement  attire  une  grêle
          de  balles.  Toute  la  journée,  le  bataillon  reste  sur  place,  cloué  au  sol
          par  le  tir  ennemi.  La  nuit  venue,il  se  maintient  cramponné  aux  pentes
          de  ('Hartmann  et  y  organise  une solide position.
              Hélas,  nombreux  sont  ceux  qui  manquent  à  l'appel,  le  brave  capi-
          taine  BAUDOT  est  de  ceux-là.  Il  a  trouvé  à  ! 'Hartmann  une  mort  glo...
          rieuse.  Le  bataillon  perd  en  lui  un  officier  hors  ligne,  aimé  et estimé  de
          ses chefs et  de  ses subordonnés.
               Les  éclaireurs  du  bataillon,  les  3•  et  4°  compagnies.  qui  se  sont
          particulièrement distingués.  obtiennent  la  citation  suivante:

              ((  Le  capit8Jine  MARTIN,  le  lieutenant  TRISTAN(,  le  sous-lieutenant  BESANÇON,
          le  sergent  Mo1sE,  les  3",  4°  -compagnies  et  les  éclaireurs  du  7°  B.  C.  A.  :  ont
          réussi,  ma!gré  des  pentes  neigeuses  et  sous  un  feu  violent,  à  s'approcher  jus-
          qu'au  réseau  de  fils  de  fer  e,nnerni  et  à  s'y  maintenir».

























                                    L'IIartmann.
                           :N'o!'-i  tranchées  5  minutes  avant  l'attaque,

               Dans  le  courant  de  février,  le  sergent  SALACROUP,  merveilleux
          d'audace,  se  distingue  à  maintes  reprises:  ayant  remarqué,  au  cours
          de  reconnaissances  précédentes,  qu'une  maison  en  ruines,  située  entre
          les  lignes,  était  l'objet  de  visites  fréquentes  de  l'ennemi,  part  avec
          6  chasseurs  et,  par  une  manœuvre  hardie,  réussit  à  s'approcher  de  la
          maiscn  au  moment  où  une  patrouille  allemande,  forte  de  12  hommes,
          et  commandée  par  un  sergent-major,  s'apprêtait  à  en  sortir.  Sommé  de
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