Page 265 - Guide Agricole 1966
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260 LES BATIMENTS
Le gros élevage -POUPONNIERE.
Il est préférable, avec des effectifs
de plus de 40 ou 50 truies, de disposer,
d'une part, de cases spécialement
étudiées pour la mise-bas et l'élevage
limité aux huit premiers jours et,
d'autre part, de cases d'élevage pro-
prement dit dans lesquelles porcelets
et truies sont transférés dès le 8• jour
pour y rester jusqu'au sevrage.
a/ Les cases de mise-bas. Les porcelets sont protégés à leur
naissance, contre l'écrasement, par
un étrier placé à l'arrière de la truie.
De dimensions très réduites, ces Ils disposent d'une portion de case
cases communément appelées inaccessible à leur mère et conve-
« maternités », permettent non nablement chauffée. Sur certains
seulement un gain de surface modèles, un second compartiment,
en bâtiments mais aussi une plus sommaire et non chauffé est
surveillance plus facile des ani- laissé aux porcelets pour qu'ils
maux tout en garantissant, puissent s'ébattre dès le 3• ou 4• jour.
d'autre part, une plus grande
sécurité aux porcelets.
Ces cases sont, du fait des per-
fectionnements qui leur sont
apportés, forcément assez oné-
reuses. Aussi importe-t-il d'en
assurer le plein emploi. Le dispositif suédois.
Le principe de leur utilisation Signalons que le système sué-
diffère peu de celui des cases dois (cadre en U), décrit plus
précédemment décrites en ce qui loin, est utilisable avec des cases
concerne les premiers jours. « maternité », de dimensions
sensiblement plus réduites.
Les truies sont amenées dans ces
cases 2 à 3 jours avant la mise-
bas et bloquées dans une partie de
celles-ci, entre 2 cloisons ou barrières
tubulaires distantes de 60 à 70 cm.
Elles demeurent ainsi dans ces cases
pendant près d'une dizaine de jours
(tant que dure l'occupation des
cases), ne pouvant que se tenir debout
ou couchées, sans possibilité de se
retourner.
Pour que les truies ne s'engourdissent
pas, il est recommandé de les faire sor-
tir quelques heures par jour. Leur
alimentation est distribuée générale-
ment dans un réfectoire commun.