Page 61 - Collection Insectes

Zoologie. 53
Puis de gauche à droite, successivement, sur éti­
quettes noires :

Gymnopleurus Gymnopleurus Gymnopleurus
cantharus. sturmi. flagellatus.

et ainsi de suite, jusqu’à épuisement du cata­
logue, toujours en mettant la première espèce
de chaque genre sur des étiquettes rouges et les sui­
vantes sur des étiquettes noires.
De cette façon, les boîtes sont terminées une fois
pour toutes. Si l’on vient à capturer, je suppose, un
Gymnopleurus flagellatus, on le met dans l’espace qui
lui a été réservé, à sa place naturelle, sans qu’on ait,
pour cela, besoin de déranger les autres Coléoptères.
Le procédé est très pratique, mais a l’inconvénient
d’exiger un nombre important de boîtes; on peut le
simplifier en réservant des espaces, non, comme nous
venons de le dire, pour chaque espèce, mais seule­
ment pour chaque genre, ou encore en se proposant
d’avance de ne collectionner qu’une seule tribu, par
exemple celle des Carabéiens ou des Scarabéiens.
A chacun de voir ce qui lui convient, vu l’espace
dont il dispose, — et ses ressources pécuniaires.
Dans le coin de chaque boîte, il est bon de piquer
un fragment d’éponge, maintenu à une certaine
distance du liège (pour ne pas le tacher), et que, de
temps à autre, par exemple tous les six mois, on
imbibe de benzine, d’essence minérale, de sulfure
de carbone (attention à l’incendie!) ou d’acide phé-
nique, pour tuer les insectes qui auraient pu s’y
introduire dans le but de dévorer les échantillons de
la collection et éloigner ceux qui auraient des velléités
d’y pénétrer.