Page 153 - Collection Insectes

Zoologie.

plane, et on opère très lentement et sans le moindre
effort. De temps en temps on retire le foret ou la
vrille pour se débarrasser de la poudre qui s’accu­
mule dans le trou. Il est essentiel, dans tout ceci,
de percer les trous de manière à ce que les fils de fer
qui les traverseront plus tard donnent à l’os une
position aussi naturelle que possible et que, par
conséquent, les différentes surfaces d’articulations
s’appliquent normalement l’une sur l’autre. A cet
effet on tient ensemble à l’aide
de la main les surfaces d’arti­
culations des deux os qu’on
veut relier ensemble, et, à tra­
vers le trou déjà pratiqué dans
l’un, on marque sur l’autre la
place où le foret doit percer
CRANE ET DENTURS
un trou correspondant. Tous d’un CHAT.
les canaux nécessaires étant
percés, on y fait passer les fils de fer de diamètre
proportionnel au diamètre du canal, et, à l’aide
d’une pince, on tord en anneau les bouts proémi­
nents du fil de fer engagé dans l’os, afin d’empêcher
ce dernier de glisser et de tomber. En montant
le squelette, il faut donner à ses parties consti­
tutives des positions qui soient en rapport avec
l’attitude qui convient à l’animal dont elles formaient
la charpente osseuse. Cette attitude caractéristique
est déterminée principalement par la position qu’af­
fecte la colonne vertébrale. On y fait passer une lame
de fer de forme prismatique carrée. Cette lame de
fer, qui passe par le canal médullaire, est courbée,
par exemple, en forme d’S dans un squelette de
cygne. Ses extrémités sont effilées en pointe et
s’engagent, l’inférieure dans les vertèbres lombaires,
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