Page 25 - Coeurs Vaillants Num 35

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vedettes pour l'athlétisme féminin

CLAUDE BOUIX I
(17 ANS)
SAUTE LOIN...

bonheur le 80 mètres-haies.
Nullement intimidée par la
compétition qu’elle préfère
à l’entrainement, Geneviève
Laureau aura dès le début de
ce mois de septembre l’occa­
sion de se trouver dans des
conditions favorables avec les
Jeux Universitaires organisés
au Brésil, à Porto-Alegre. En
attendant l’an prochain les
Jeux Olympiques de Tokyo...
Claude : 6,26 m
en longueur

Claude Bouix, née le 5 août
1946, à Tronchet, dans la
Sarthe, est une élève du Lycée
d’Annecy. Fin septembre, elle
entrera en première.
Encore junior, elle est deve­
nue détentrice du record de
France toutes catégories avec
un saut en longueur de 6,26 m,
faisant ainsi progresser de
13 centimètres la précédente
performance que détenait
Marthe Djian. Huit jours
après cet exploit, elle deve­
nait championne junior du
100 mètres. Elle manquait
d’ailleurs de 4 centimètres une
double couronne, puisqu’au
saut en longueur elle réussis­
sait seulement 5,95 m alors
que la gagnante atteignait
5,99 m.
C’est en 1961 que Claude
Bouix attira l’attention sur
elle. Alors minime, elle fran­
chit 5,41 m et elle remporta
le championnat des... cadettes.
Devenue cadette l’année sui­
vante, c’est-à-dire en 1962,
elle se présenta dans la caté­
gorie supérieure, s’adjugeant
d’emblée le titre junior et
établissant un nouveau record
avec 5,79 m.
Cette saison, après avoir été
championne universitaire avec
5,85 m et avoir gagné le 80 m
en 9Z8, elle devenait cham­
pionne de France junior du
100 m en 12" et conservait
C’est grâce à son frère que
Geneviève Laureau, dont le son titre du saut en longueur
avec 5,96 m. Puis elle réali­
père remplit régulièrement le
sait 6,26 m à l’occasion du
rôle d’arbitre de football, est match contre la Hollande, au
devenue une championne : cours duquel elle ne pouvait
« Un jeudi, précise cette sym­
pathique jeune fille châtain mieux fêter ses galons de ca­
aux yeux bleus, mon frère pitaine de l’équipe nationale.
m’a emmenée au stade. J’ai Et elle devenait la deuxième
junior du monde...
commencé à faire de l'athlé­
tisme et j’ai participé à des G. P.
épreuves de triathlon : un
saut, un lancé, une course.
Obtenant de bons résultats au
saut en hauteur, j’ai surtout
travaillé la question et de
1,52 m en 1957 j’ai, en grigno­ Ingrid PEDERSEN,
tant quelques centimètres cha­
que saison (sauf l’année du
baccalauréat où j’avais moins première femme pilote du pôle
de temps à consacrer au
sport), atteint 1,72 m. » Cette jeune femme prête à décoller est la première femme
Geneviève Laureau compte pilote du pôle... Epouse d’un pilote à la compagnie aérienne
bien d’ailleurs ne pas en res­ Scandinave « S.A.S. » stationné à Anchorage, en Alaska,
ter là. « En faisant des poids Ingrid Pedersen s’est senti du goût pour les longs vols
et haltères et des exercices de
musculation pendant l’hiver, au-dessus des étendues glacées du Pôle. Elle vient d’y réa­
je dois pouvoir arriver à liser la laison Alaska-Spitzbergen, 4,500 km, 25 h. de vol...
1,75 ni », estime ce futur pro­ (A.F.P.)
fesseur d’éducation physique,
qui pratique aussi avec