Page 46 - Abbé Marin DUCRET
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V III.

                     A  Magland et  aux alentours.





                Xous  avons vu  que  dans  la  rkhe  nature  du.
             jeune  nü~sionnaire  la  h<lrdiesse était  ~rant.ie.  et
             l'on  peut dire rnème qu~eu~  n'allait p:t$. s;J.ns  une
             ~orte de  témérHé,  ,'laie;  n'E'$t-ce  pas  1a  peut-ètrc
             rhabiletê suprêmP.  rie  CCl"tains~  Oonc.  la  r6u~site
             nous etonne. (15  triomphent par des coup<; auda-
             cieux,  alors  qu·;i.utonr  J'cux  Je-,  prurlcnts  suc-
             combent.            ,..
                Un autr~  que  lui  n·aurait sans  doute  pa.s  fal-::
             de  :\laglMH.1  et des ê!1virons son s~jour hnbicuel .
             . \.\aglanù e~t à  unp, tro1> faible distnnr.e dP. Cïus~::.
             On  y  vient de  cetcc  dernière  localic..S  par  une
             rout~  .solitaire  Jongt:'ant.  l'~·\rt"e,  a.ux  pie~~  <ie
             hautes  montagnes  roch()t1se<:.  LE'  rni:::sionnaire s~
             trouv.ait  pr~s,tUft s11u.;;;  la main rles autorité~ rl?vo-
             lutionoaires. li ~uffisait d'une làchc dénonciatiou,
             pour que les ~t>nùar mes,  franchi..;sa.nt  les gorg~s
             inha.hitêe$, vin!:>~ent 1~ .surprcntlrc :~  Pimprùvi~cc,
             avaot que  réveil fût  donné.
                Et ceci arriva plus  (:l*une.  foi~.
               Une patrouille ,:te  !)atlonaux ~e  prêi">cnca subi-
             tement;  un jour, au  village de Gravin~ alla <lroic
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