Page 16 - Coeurs Vaillants Num 20
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     CHASSEURS à CHEVAL de la GARD


        du MARÉCHAL BERNADOTTEd


     GUIDES du PRINCE dePONTE-                                                                                                    NOS RUBRIQUES D'ACTUALITE


                                                                                                                                ALERTE
                                               1804-1809



          Les guides d’État-Major, c'est-à-dire les gardes   que l'on trouve le titre de « Guides du prince de Ponte-
         particulières des généraux, apparaissent en 1792 dans   Corvo ». Cette garde, qui ne semble pas avoir dépassé
         l’armée française. Leur rôle est multiple. Ils sont tout   une centaine d’hommes, disparut après l'armistice
         à la fois, et suivant les circonstances, peloton d’escorte   de Znaïm terminant la campagne de 1809.
         et compagnie de garde du quartier général, police mili­
         taire, interprètes, estafettes, etc.                CHASSEURS A CHEVAL
          Les guides d’État-Major étaient presque toujours   A.  Tenue de ville d'été de capitaine                        ■■■■
         des cavaliers, sauf quelques unités qui furent formées   (1804-1805).
         de fantassins. Ils provenaient généralement de corps
         de cavalerie légère : hussards, chasseurs à cheval.  B.  Tenue de campagne de capitaine
          Les chasseurs à cheval de Bernadette datent théo­  (1804).
         riquement du 14 mai 1804, date à laquelle ce général   C.  Trompette (en Hanovre) (1804-1805).
         fut nommé commandant en chef de l'armée de Hanovre.  D. Shako (style « Consulat ») de troupe
           Remarquez que les grandes tenues sont à la hussarde.
         Même les « Guides du prince de Ponte-Corvo » portent   (1804).                                                              NOIRE
         un uniforme presque semblable aux « chasseurs à            GUIDES
         cheval de la garde impériale » formant l'escorte habi­
         tuelle de l’Empereur. Seules les couleurs du dolman   E.  Officier en tenue de réception chez
         et de la pelisse sont inversées.              le prince (1805-1808).                                                       DANS LES RUES                                              LA POLICE, MITRAILLETTE AU POING
           En septembre 1805, la garde du maréchal suit l’armée   F.  Trompette en grande tenue (1807).
         de Hanovre qui le 27 se porte sur le Danube à la gauche   G. Lieutenant en grande tenue (ISOS-                         DE SAINT-DENIS (Seine
         de Marmont. Le 2 décembre 1805, ils assistent à la   ISOS).
         bataille d'Austerlitz. A cette époque, le corps s’appelle                                                                                                                    Rusée, perfide, songuinoire... tels sont les qualificatifs généralement
         toujours « chasseurs à cheval de la Garde de M. le   H. Habit-surtout de maréchal des logis                      ON LA RAMENE A SA PRISON.                                   employés pour décrire la panthère noire, originaire ae Java et Sumatra.
         maréchal Bernadette », et ce n’est qu'à partir de 1808  pour la tenue de ville (1805).                                                                                       Dotée de muscles de fer, elle court et bondit à une incroyable vitesse. Elle
                                                                                                                                                                                      sait grimper aux arbres, nager... Aussi, les animaux les plus divers la
                                n                                                  ..... raRis-riAN                                                                                   craignent-elle, même les oiseaux, les antilopes ou les singes. Dans les vil­
                                                                                       fcH.IÂVÂRÙ
                                                                                                                                                                                      lages de la jungle, on la dit aussi « mangeuse d'hommes »...





















                                                                                                                                     d alerte à Saint-Denis, tout près de Paris, où le
                                                                                                                                  Francki avait planté son chapiteau. Dans la nuit, l'un de
                                                                                                                                  ves les plus féroces, une panthère noire arrivée la veille
                                                                                                                                  gkok, avait été mystérieusement libérée de sa cage par
                                                                                                                                  >nnu. « C'est une bête avide de sang. Elle tue par plai-
                                                                                                                                   disaient, affolés, ses dompteurs. Aussitôt, la battue com-
                                                                                                                               nça : policiers armés de mitraillettes, gens du cirque revolver
                                                                                                                                     voitures radio... Après 30 heures de recherches, les
                                                                                                                                      la capturèrent, au filet, dans la cave d'une école.

                                                                                                                                      — I 1 .lu   SSL ni OUOMOB »****«.*'   ".uOOW- WSMBMWSeHMSHVaKHi
                                                                                                                           DANS L'ECOLE, DES SPECTATEURS ENTHOUSIASTES
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