Page 34 - Coeurs Vaillants Num 07
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Je le dis sans aucune hésitation : tous
les garçons (et toutes les filles) aimeront
ce film.
HATARI Tout ce qui peut les intéresser se trouve
Et comment ne l'aimeraient-ils pas?
rassemblé ici : les animaux sauvages,
les chasseurs — nous devrions dire les
« captureurs » —, la brousse, le sport,
le danger.
i Film en technicolor distribué par Paramount
LES ANIMAUX?
avec John WAYNE et Eisa MARTINELLI
Nous sommes au cœur de l'Afrique,
dans une ferme. Oh, une ferme pas
comme les autres. Une ferme où si l'on
y élève des animaux ce n'est pas pour
la boucherie, mais pour les zoos. Avant
de les élever et de les expédier en
Europe, il faut les capturer. Et c’est là
le sujet du film. Bien sûr, il y a des
humains — et ce sont d'excellents
comédiens —mais l'intérêt du film repose
sur ces hordes d'animaux qui sillonnent
la brousse africaine.
LE SPORT?
Il ne s'agit pas de compétition, mais
je vous jure que conduire à toute allure
une jeep en pleine nature est un exercice
sportif, ainsi que d’attraper au lasso une
girafe ou un rhinocéros.
LE DANGER?
Il est présent partout puisque, en
deux heures de projection, nous assis
tons à deux accidents, sans compter les
émotions fortes ! C'est d’ailleurs le titre
du film, « Hatarl » signifiant danger dans
la langue locale.
LA BR’OUSSE?
Elle entoure la ferme de son immensité,
avec ses paysages variés, ses herbes
qui ondulent à l'infini et, de proche en
proche, ses arbres gigantesques qui
ferment l'horizon.
Mais revenons à notre ferme.
Le propriétaire de cette dernière ayant
été tué par un rhinocéros, c’est sa fille,
Brandy, qui a pris sa succession.
Tous les chasseurs travaillant dans
cette ferme sont des aventuriers et des
casse-cou. Leur chef est John Mercer
(John Wayne), un Américain qui est
venu oublier ses chagrins d'amour en
menant une vie dangereuse dans la
jungle. Il a sous ses ordres Kurt Stahl,
un ancien coureur automobile, et
Pockets, un ancien chauffeur de taxi
new-yorkais.
Un beau jour, surgit au milieu de ce
petit groupe bien uni une jeune photo
graphe nommée Dallas (Eisa Martinelli).
John est furieux de cette intrusion. En
outre, l'arrivée de Dallas tombe très mal,
car l'après-midi même, celui qu’on a
surnommé « l'Indien » a eu la cuisse
transpercée par la corne d'un rhinocéros.
On l’a transporté d'urgence à l’hôpital
et là, tandis qu'il est sur la table d’opé
ration, arrive un jeune Français, Charles
Maurey, surnommé Frenchy, plein d'as-

