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276 — LE PARFAIT JARDINIER
estivale. Près des eaux, les espèces à branches retombantes
(saules de Babylone) seront naturellement utilisées. Dans les
lointains, les espèces à feuillage pâle ou blanchâtre augmen
teront l’effet de la perspective aérienne. Le mélange des
essences à adopter varie suivant le goût des propriétaires
(en tenant compte de la nature du sol); toutefois, il est bon
qu’une essence domine les autres.
Si le massif est formé de feuillus et de résineux, les feuillus
à feuilles caduques l’emporteront sur les résineux, afin que
l’effet d’été diffère de celui d’hiver. La proportion est géné
ralement de deux tiers des premiers et de un tiers pour les
seconds.
Plantation. — Le périmètre du massif arrêté à l’aide
de piquets, on défonce le terrain à 60 centimètres de pro
fondeur. La meilleure époque de plantation est la fin d’au
tomne, excepté dans les terrains argileux et humides où le
printemps est préférable.
Dans un massif en bordure d’allée, on aura soin d’abord
de ménager une zone devant servir de bordure de gazon
dont la largeur variera de 50 à 80 centimètres, suivant l’im
portance du jardin ou du parc.
La plantation commence par les arbres dont la place a
été marquée par des piquets. Ces arbres ne doivent présenter
aucune régularité et ne doivent être alignés sous aucun
prétexte. Ne pas choisir des essences trop touffues suscep
tibles d’empêcher le développement des arbustes placés
sous leur ramure (érables, ormes, bouleaux, conifères). Aux
arbres de première grandeur viennent s’ajouter ceux de
deuxième et de troisième taille sous forme de baliveaux, ces