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228 RUCHE DADANT
gueur de 800 mm. Le plateau est en deux parties ; l’u­
ne, horizontale, a 550 mm. de longueur, l’autre, de 250,
forme la planchette d’entrée et est inclinée en avant.
Le plateau sert donc aussi de pied ou support.
Dans la moitié du plateau opposé à l’entrée est
creusée une ange de 6 mm. de profondeur, large de
385 (largeur du plateau moins 25 de chaque côté) et de
240 dans l’autre sens. Les bords transversaux de l’auge
sont très évasés (taillés èn biseau), de façon à faciliter
le fonctionnement du racloir. Cette auge sert au nour-
rissement ; elle peut contenir 500 gr. de sirop (fig. 71).
Afin d’éviter qu’il ne s’accumule de l’eau dans l’auge
par suite de la condensation des vapeurs en hiver, on
perce un petit trou que l’on bouche dans la bonne sai­
son au moyen d’une brochette introduite par dessous.

Le matelas-châssis est formé d’un cadre en bois de
555x455x60 mm., tendu de grosse toile dessus et
dessous et garni à l’intérieur de balle d’avoine ou de
laine de bois1. Ce coussin encadré remplace le simple
paillasson employé par M. Dadant. Des morceaux de
vieux tapis remplissent également le but.

Peinture et revêtement des ruelles. — Notre collabo­
rateur peint ses ruches de couleurs claires et variées
pour aider les abeilles à retrouver leur domicile. On
peut aussi les peindre blanches et faire varier seule­
ment la couleur des planchettes d’entrée. Mes toits re­
couverts de toile ou de tôle sont peints en blanc.
L’expérience m’a enseigné qu’il est très utile de pein­
dre aussi l’intérieur du corps de ruche. Le bois non

1. On peut, comme je l’ai dit page 50, ménager dans ce matelas
la place de plusieurs nourrisseurs, en y pratiquant le long du bord
de derrière une ouverture ou entaille, encadrée de bois de trois
côtés et garnie en bas de toile métallique.

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