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PISTOLET "GAULOIS"
HORS CONCOURS
EXPOSITIONS DE POCHE, A RÉPÉTITION SEMI-AUTOMATIQUE
Saint-Louis 1904 Liège 1905
—
Milan 1906 Londres 1908
—
Bruxelles 1910 Buenos-Aires 1910
—
Vienûe 1910 — Turin 1911
MANŒUVRE
~ 1-Mettre le levier, placé sur le côté gauchodu pistolet, la lettre
S (Sllreté), yfig. 2, page ci-contre) ; sur
?!„r?rP1rîdT -lc pistolet dans la main gauche, et faire glisser sur le
qui ferme 1 'entrée du Magasin ; eanou la petite plaque M
3° De la main droite, prendre une une les 5 cartouches ot I.'s introduire horizontalement
à
dans le magasin ; appuyer fortement avec le pouce pour vaincre la résistance du ressort
{.voir la gravure et-contre).
POUR TIRER. 1° Mettre le levier sur la lettre F (l'eu)
main2*(voir — dans la main. droite, ;
la en plaçant la poignée (fig. 2) entre le pouce et
3° Fermer la main la culasse en avançant
; pousse et Introduit une cartouche dans le cannii,
comme cela estindiqué ci-contre, flg. 4 pendant l'e mouvement, le percuteur,qui est croc tieit--
;
par 1 'extrémité de la gâchette, reste en arrière jusqu'à ce que la culasse arrive à fermer complè-
tement le canon; à ce moment, un plan incliné, établi sur celte culasse même, vient faire
baisserla gâchette qui laisse échapper le percuteur, et le coup part ;
4° Ouvrir largement la main sans retenir la culasse qui, sous l'action des ressorts G, revient
à sa position primitive, en éjectant la douille tirée ;
5° Fermer la main à nouveau et la rouvrir successivement pour tirer les autres coups.
POUR DÉCHARGER. 1° Mettre le levier
— sur la lettre D (Déchargement) (fig. 2) ;
2° Faire les mouvements du tir le percuteur se trouve immobilisé et les cartouches
s'éjectent sans être tirées. ;
est facile de. s'en. rendre compte par l'explication ci-dessus, le fonctionnement du
<1 GAULOIS" est d'une simplicité sans égale et d'une sûreté absolue. Jamais le moindre accroc
ne peut se produire dans la marche, et les ratés sont Impossibles.
Chaque cartouche no pouvant partir lorsqu'elle est complètement entrée dans le
canon,
RECOMMANDATION aucune déperditionn'est possible, et les que la balle, lui donnent
gaz agissantentièrement
TRÈS IMPORTANTE force de pénétration énorme comparaiivement aux revolvers. sur uue
Le IlGAULOIS"
grand avantage
le revolver, c'est
a-encore un
sur
chaque cartouche
que
étant extraite au fur et à mesure qu'elle est tirée, l'arme est toujours prête à être chargée de
;
Pourdécharger, démonteret remonter plus, le chargements'opère aussi facilementet aussi sûrementdans l'obscurité qu'enpleine lumière.
facilement le pistolet " GAULOIS ne
jamais oublier de tourner le levier en
face de la lettre D.
- DÉMONTAGE
Un des grands avantages du pistolet " GAULOIS" est de pouvoir se démonter facilement
à la main et sans aucun outil.
POUR DEMONTER. 1° Mettre le levier sur la lettre D
— ;
2° Décharger le pistolet s'il est chargé ;
3° Faire pivoter légèrement vers le haut le petit crochet demi-rond F (fig. 2) qui fait saillie
entre la poignée H et la carcasse.
4° Faire glisser dans la direction du canon, jusqu'à ce qu'il s'arrête, le côté droit du pistolet :
pour cela, placer les deux pouces dans l'évidementqui se trouve sur cette face. Au moment de
l'arrêt, faire pivoter le crochet F dans le même sens que précédemment, et la plaque sort
complètement ;
5° Prendrele pistolet, le Canon dans la main gauche, saisir la culasse H B de la main droite,
et soulever cette dernière pour la sortir de la carcasse (voir la gravure ci-contre) ;
6° Enlever ensuite de la culasse mobile B, l'éjecteur E qui est complètement libre ;
7° Enlever la détente 1 en la tirant à soi ;
8° Sortir le transporteurK et son ressort.
NOTA
Le " GAULOIS" est alors complètement démonté ; on peut le nettoyer de partout. Si l'on
veut démonter le mécanisme de percussion, prendre la culasse B, soulever l'extrémité
Comme sonfonctionnement, le démontage inférieure de la poignée H et la dévisser le percuteur et son ressort sortiront alurs
et le remontage du " GAULOIS " sont d'eux-mêmes. ;
d'une simplicité extraordinaire; tout pos-
sesseM)* d'Mxe de ces armes peut, sans la POUR REMONTER. Procéder mêmes opérations le démontage, mais en
moindre connaissancespéciale, l'entretenir — aux que pour
dans un parfait état de propreté commençantdans l'ordre inverse. Remettre en place ,
Il n'en est pas de même pour les revolvers 1° Le transporteur K, la partie la plus haute tournée du côté du canon ;
ordinaires, car il est presque impossible it 2° La détente I
;
un amateur, même avec toits les outils 3° Les deux ressorts à boudin leur guide dans la
nécessaires,de ffis démonteret les l'enwllter, sur carcasse ;
C'est d'ailleurs poui, cetteraisonqu'on laisse 4° La culasse mobile B. Pour cela, introduire l'extrémité des deux ressorts à boudin-, dans
presque toujours ces armes sans entl'etim/, leur logement, puis engager d'abord la pointe de la détente I dans la longue rairuu'; longitu-
si bien qu'au moment, de s'en servir, elles dinale qui se trouve sous le percuteur C et soulever 1 arrière de la culasse U, de la hauteur des
refusent la plupart du temps de fonctionnel', bords de la carcasse, tout en comprimant les ressorts pour faire passer les crochets de la
Cet état de choses peut être fort préjudiciable la culasse mobile à l'intérieur de la carcasse.
it leurs pl'opriétaires, car c'est toujours dans
un cas de force majeure et d'urgence POUR NETTOYER. 1° Quand il n'a été tiré que quelques cait.)UL'hcs, il suffit de
—
absolue, que l'on se sert d'une arme de nettoyer le à l'aide du petit écouvillon livré le pistolet et de graisser légèrement ;
défense. canon avec
20 Si le pistolet est très sale, il faut essuyer toutes les pièces et les graisser ensuite
légèrement il est alors nécessaire de le démonter.
;
TOUT M -tU voua POUVEZ DÉSIRER SE TROUVE DANS CE TARIF — CONSULTER LA TABLE DES MATIÈRES