Page 252 - Les conseils du veterinaire
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250          LES  CONSEILS  DU  VÉTÉRINAIRE
                 Dans  les  étables  où  la  mammite  contagieuse  existe  les
               auto-vaccins peuvent à eux seuls enrayer la maladie.
                 Il est à  remarquer que la  pénicilline en instillation mam-
               maire  tue  les  ferments  nécessaires  à  la  fabrication  de~  fro-
               mages.  Il  est  donc  conseillé  de  s'abstenir  de  livrer  le  lait
               des  vaches  convalescentes  aux  fromageries  pendant  au
               moins 8 jours après l'arrêt du traitement,  à condition toute-
               fois,  que  la  guérison  de  la  mammite  soit  totale.
                 Le  lait  des  vaches  atteintes  de  mammite  ne  doit  jamais
               être livré à la  consommation,  car il  est très  dangereux,  sur-
               tout  pour  les  enfants,  chez  lesquels  il  peut  provoquer  des
               accidents  très graves.  Même  bouilli,  il  renferme  encore  des
               toxines  qui  sont,  pour  le  consommateur,  de  véritables
               poisons.


               MAMMITE  GANGRÉNEUSE  DES  BREBIS
               ET  DES  CHtVRES  OU  ARAIGNÉE
                 Se  caractérise  par  la  perte  complète  de  l'appétit,  une
               grande  tristesse,  et  l'apparition,  sur  un  quartier,  d'une
               enflure volumineuse,  douloureuse,  d'abord rouge,  puis vio-
               lette  ou  noirâtre,  qui  s'étend  rapidement  sous  le  ventre,  et
               entraîne  la  mort  en  quelques  jours.  Cette  mammite  est
               contagieuse  et  se  propage  parfois  à  un  grand  nombre  de
               brebis  laitières.

               Traitement.
                 Depuis  la  découverte  de  la  pénicilline  l'ablation  totale
               tle  la  mamelle,  en cas  de  mammite gangréneuse  ne  se  pra-
               tique  plus  que  très  rarement.  Votre  vétérinaire  consulté
               d'urgence  réussira  dans  la  majorité  des  cas  à  arrêter  l'in-
               fection.  Mais  il  est  préférable  de  vacciner  les  troupeaux
               contre  cette  redoutable  maladie.
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