Page 178 - Les conseils du veterinaire
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176          LES  CONSEILS  DU  VÉTÉRINAIRE

                 COLIQUES

                   Douleurs abdominales, provoquant des mouvements anor-
                 maux  et  désordonnés  de  l'animal.  Elles  ne  sont  pas,  à
                 proprement parler,  une  maladie;  mais le  signe extérieur de
                 diverses  affections  <le  l'estomac,  <le  l'intestin,  du  foie,  des
                 reins, de la vessie,  <les  testicules, etc ...
                   Les  coliques  sont beaucoup  plus  fréquentes  sur le cheval
                 que dans les autres espèces domestiques.
                 Causes.
                   Leurs  causes  sont  très  diverses,  refroidissement,  repas
                 irréguliers,  trop  abondants  ou  absorbés  trop vite, ingestion
                 d'eau trop froide, aliments avariés, torsions, nœu<ls de l'intes-
                 tin, calculs,  corps  étrangers,  vers,  altérations  des reins,  <lu
                 foie,  de la vessie,  etc ..•
                 Symptômes.

                   Le  début  est  presque  toujours  soudain,  le  malade  est
                 inquiet,  cesse  de  manger,  gratte  le  sol  des  membres  anté-
                 rieurs,  regarde  son  flanc.  Bientôt,  il  devient  plus  agité,  ne
                 tient  plus  en place,  se  couche,  se  plaint,  se  roule  plus  ou
                 moins  violemment,  se  relève  presque  aussitôt,  et  recom-
                 mence. Il prend des  positions  absolument anormales, tantôt
                 se tenant en« chien assis)>,  tautùt étendu complètement sur
                le  dos,  les  quatre  memhres  en  l'air.  Presque toujours,  les
                coliques violentes s'accompagnent de sueurs subites et abon-
                 dantes.  D'autres  fois  elles  restent  sourdes,  intermittentes.
                 Dans certains cas,  il y  a des efforl8 de vomissement, annon-
                çant, sur le  cheval, l'imminence  <le  la rupture de  l'estomac,
                 toujours mortelle.
                   Il arrive assez souvent que la guérison survienne d'emblée,
                 par disparition  subite  des  douleurs;  le  malade  urine abon-
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