Page 71 - Les chemins de terre Complet
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1 passera son enfance dans une famille de neuf enfants, élevés par
                                       des parents à la foi très vive.

                                Après  avoir  fréquenté  l'école  du  village,  il  se  sent  attiré  par  les  frères
                                maristes  enseignants.  li  sera  reçu  au  Juvénat  de  Fribourg,  puis  de
                                Grugliasco. A seize ans il commence le noviciat en vallée d'Aoste à Santa
                                Maria.

                                Après de sérieuses études, il débute son enseignement en Turquie. Il quitte
                                ce pays au bout de cinq ans pour rejoindre les lycées maristes d'Athènes,
                                où il exerce pendant vingt-trois ans.


                                Nommé préfet des études, esprit ouvert et cultivé, il obtient le diplôme de
                                l'université de Cambridge et se spécialise dans l'enseignement de la langue
                                anglaise en septembre 194 7.


                                En  1959,  il  devient  directeur  du  Juvénat  supérieur  de  Varennes,  puis
                                directeur de  l'institution  Notre-Dame des  Victoires  à Saint-Pourçain-sur-
                                Sioule.


                                L'année  suivante,  âgé  de  soixante  ans,  il  part  courageusement  à
                                Madagascar  où  il  dirige  pendant  six  ans  un  établissement.  En  1966,  de
                                retour  de  Madagascar.  il  devient  délégué  national  des  frères  maristes  et
                                directeur de Notre-Dame du Bon Accueil à Paris.


                                Il  sera  très  surpris  d'être  promu  chevalier  de  la  Légion  d'honneur  :  la
                                cérémonie  a  lieu  à  Layny  le  11  juin  1967  à  l'assemblée  générale  des
                                anciens élèves.


                                A  Paris,  il  est atteint par une  maladie  qui  l'oblige à  prendre  du  repos  à
                                Varennes. Il sera ensuite Supérieur de la communauté de Varennes de 1976
                                à 1982.

                                Puis vient le temps de la retraite. Frère François continue son apostolat par
                                la  prière.  Il  manifeste  des  talents  artistiques  en  écrivant  des  poèmes  à
                                l'occasion de fêtes de famille.















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